
L’ingénieur agronome Bernard Njonga est décédé dimanche 21 février 2021 au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Amiens en France. Il était âgé de 66 ans.
« Les bons s’en vont toujours tôt et la mauvaise graine reste toujours pour nuire et détruire davantage », dit l’internaute Lionel TALATALA, déplorant cette « injustice » de la Nature.
Bernard NJONGA a marqué les esprits par son combat acharné contre l’importation des produits congelés dont le poulet de chair surgelé et la promotion et la défense de l’agriculture.
« Celui qui nous avait sauvé des importations massives de surgelés. Il m’a fait découvrir l’importance de la filière agricole et avicole saine, via l’ACDIC, un espace que je ne loupais pas à Promote », témoigne un camerounais sous anonymat.
Cet ingénieur agronome était un fervent défenseur de la cause paysanne. Il le faisait tant sur le terrain qu’à travers des outils de d’information, d’éducation et de formation comme La Voix du Paysan dont il était le directeur de publication, l’ACDIC dont il était le président, entre autres.
De nombreuses voix pleurent cette disparition confirmée par la famille du défunt. Christopher FOMUNYOH est le président du National Democratic Institute (NDI). Sur sa page twitter il a posté : « Oh là là. Un grand homme s’en est allé. Que son âme repose en paix. La dernière fois, on s’est croisé dans un aéroport sur le continent, et il m’a tout de suite donné un exemplaire de son dernier livre. Il avait plein d’idées et beaucoup d’espoir pour un Cameroun meilleur. Hélas! »
Bernard NJONGA « était malade depuis plus d’un an », témoigne notre consœur Annie PAYEP qui a joint la famille de l’ingénieur agronome. Bernard NJONGA est décédé dimanche 21 février 2021 au CHU d’Amiens en France. Il était âgé de 66 ans.
Bernard NJONGA n’était pas seulement un activiste social. Il était également un leader politique. Son parti politique créé en 2015 sous la dénomination Croire au Cameroun (CRAC) atteste du degré de patriotisme qui animait l’homme.
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