Une tentative de coup d’État a été déjouée à Bamako au Mali. Des individus mal intentionnés et corrompus jusque dans le sang ont essayé, dans la nuit du 11 au 12 mai, d’éliminer le Colonel bien-aimé ASSIMI GOÏTA.
« L’objectif visé est d’entraver, voire annihiler les efforts substantiels de sécurisation de notre pays et le retour à un ordre constitutionnel, gage de paix et de stabilité », souligne un communiqué du Colonel MAIGA, porte-parole du gouvernement de transition du Mali. Ces gars savent très bien que le peuple malien ne peut pas tolérer que quelqu’un prenne le pouvoir chez eux par coup d’État. Alors ils auraient eu pour mission d’assassiner le président ASSIMI GOÏTA pour créer la confusion et ainsi favoriser le commanditaire à intervenir pour soi-disant aider à ramener la paix.
Qui est l’auteur de cette tentative de coup d’État ?
Les autorités maliennes ont la conviction qu’il s’agit d’un « groupuscule d’officiers et de sous-officiers anti-progressistes maliens ». Ceux qui ont été mis aux arrêts sont des maliens, mais les commanditaires sont un « État occidental ». Le Mali n’est pas un État sans caleçon pour citer le nom de cet État ennemi. Ces officiers et sous-officiers se sont laissés corrompre par ledit État. Personne ne connait les détails de leur accord. Mais les enquêtes nous le diront si le Colonel bien-aimé ASSIMI GOÏTA le veut. Souvenons-nous tout de même, il y a quelques jours, Christian CAMBON, le Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du sénat français, a clairement déclaré que le Mali payera cher le fait de s’être séparé de la France.
« Je pense que le Mali payera très cher le fait de s’être séparé de manière aussi violente des forces françaises qui, pendant huit ans, ont assuré la souveraineté du pays », avait-il précisément déclaré dans un entretien à « Sénateur du jour ».
Comment un État occidental peut-il corrompre des soldats maliens de renverser leur régime ?
En occident, les coups d’État relèvent de l’antiquité. Même lorsque les citoyens sont remontés contre leur chef de l’État, les plus audacieux lui jettent des tomates ou des œufs pour lui signifier leur déception. Ils ne prennent pas les armes. Et quand il s’agit des Africains ils prennent tout simplement les armes. Ils aiment trop le sang. Ils ne l’aiment pas de leur propre chef. Les Occidentaux sont de pauvres gens qui soignent leur paraitre pour toujours nous laisser la bonne impression. Dès lors il suffit qu’ils nous disent : « prenez les armes contre votre président ! Renversez le régime ! Vous avez notre soutien. Renversez-le et une fois aux affaires nous allons vous apporter tous les soutiens nécessaires dans le cadre de la coopération bilatérale ».
De quelle coopération bilatérale parlent-ils ?
On ne sponsorise pas le coup d’État dans un pays pauvre. En tout cas ce serait inexplicable. Parce qu’un pays pauvre n’a rien à offrir au pays riche. Et si un pays riche vient à faire l’amitié avec un pays pauvre, c’est qu’il y a eau de source dans le pays pauvre. Les pays pauvres sont pauvres parce que les pays riches s’en servent pour se développer, pour s’enrichir. Ce qu’ils appellent aide au développement n’est rien d’autre qu’une chaine qu’ils mettent au cou des pays pauvres pour mieux les tenir. Et depuis la nuit des temps, nous sommes ainsi tenus, malmenés parce que nous comptons dans nos rangs d’irréductibles nègres de maison. Ces mauvais frères et sœurs qui sont prêts à se faire sodomiser pour une cravate.
Que va faire le Mali pour que demain ne soit pas rouge comme du sang ?
Non seulement le Mali doit renforcer son dispositif de défense et de sécurité à l’intérieur comme aux frontières, mais aussi il doit prendre des mesures radicales contre certaines entreprises occidentales qui ne sont pas là uniquement pour faire des affaires connues, mais aussi pour nous espionner et financer des réseaux maffieux dont les organisations de la société civile, les cadres et certains hauts fonctionnaires de nos États, ainsi que des événements grand public à l’instar des festivals. Les pays pauvres devront désormais filtrer les aides qui leur sont proposées, revoir les accords de coopération avec les pays développés et les institutions de Bretton Woods, se mettre véritablement ensemble pour construire leurs économies. Ils ne doivent pas oublier qu’ils ont la responsabilité de poursuivre le combat engagé par Mouammar KADHAFI pour l’unité de l’Afrique.
A leur tour, les pays occidentaux doivent cesser de croire qu’ils seront toujours le centre du monde car, car les choses évoluent, l’Afrique avec, et les générations présentes ne sont plus disposées à tout avaler. L’aider à une personne n’est pas obligatoire, tout comme coopérer avec un pays.
Augustin Roger MOMOKANA
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