Ni John Fru Ndi le chairman du SDF est amer. Il accuse le gouvernement d’entretenir des combattants sécessionnistes dans le Nord-ouest et le Sud-Ouest.
Le Chairman est rouge depuis samedi 20 avril, jour de l’enlèvement de son frère Kingsley Azeh et deux autres travailleurs à son service.
Les trois hommes ont été enlevés dans la localité de Bafut, région du Nord-Ouest, alors qu’ils recherchaient des vaches disparues de la ferme de leur boss.
Selon Ni John Fru Ndi, les ravisseurs de ses trois employés exigent une rançon de « six millions de francs CFA ou que je fournisse cinq armes à feu en guise de rançon».
Ils accusent le président du SDF d’avoir appelé au BIR (Bataillon d’intervention rapide) de se jeter à leurs trousses après que sa résidence a été incendiée il y a de cela quelques mois déjà.
Pour Ni John Fru Ndi, «des personnes occupant des hautes fonctions au sein du gouvernement camerounais ont créé et parrainent des combattants parallèle de l’ambazonie qui sont là pour attaquer, tuer et détruire des civils innocents».
D’où l’appel lancé aux vrais combattants de l’ambazonie à « identifier les voleurs recrutés et armés par certains membres du gouvernement pour tuer la population ».
Le courroux du leader du SDF se justifie également par l’ampleur des pertes rattachées aux combattants bandits. «Au cours des six derniers mois, j’ai perdu plus de cent vaches. J’avais quarante vaches dans le village de Babanki, mais il en reste aujourd’hui un peu moins que onze », explique-t-il.
Avec Mimi Mefo Info