
L’ « Oiseau rare » – le petit nom attribué par le ministre de l’enseignement supérieur le professeur Jacques FAME NDONGO- poursuit son vol à travers le Cameroun où il a effectué son premier voyage il y a 18 ans à l’occasion du lancement du Programme MINGHA porté par le Projet intégré pour la promotion de l’auto-développement (PIPAD).
Ce grand professeur de médecine, devenu par la force de son étudiant africain, un acteur majeur de la société civile à travers l’association Eurobiopark dont il est le président, veut dupliquer son expérience de Dschang avec les autres Communes du Cameroun.
Chacun de ses déplacements lui vaut des éloges et un tapis rouge digne de celui sur lequel il marche lorsqu’il se rend dans les grands palais présidentiels à travers le monde.
Faute de tapis, les chefs traditionnels de Nkongsamba lui ont manifesté, dimanche 29 novembre 2020, en marge de la signature de l’accord-cadre entre la Ville de Nkongsamba avec Eurobiopark, le PIPAD, et xxxx, leur intention de l’ennoblir.
En attendant, le chef supérieur d’Ekante a remis au professeur Vittorio Colizzi quelques symboles du pouvoir afin qu’il s’en serve au cours de la lourde mission qu’il a d’accompagner la Ville de Nkongsamba dans sa quête du développement.
Ces éléments sont composés d’un sac en fibres de feuilles de palmier, d’une petite calebasse pour conserver son vin ou son eau pendant le voyage, et d’un chasse-mouches. Il reste au professeur de tirer les acteurs locaux de la ville chef-lieu du département du Moungo vers le haut. En outillant la ville des compétences, stratégies de mobilisations des financements nationaux et étrangers pour apporter des solutions aux problèmes cruciaux à l’instar de l’eau, assainissement, emploi des jeunes, etc.
Et comme le professeur l’a si bien dit, on change la façon de voir, de faire et de vivre la coopération. Elle ne doit plus être seulement diplomatique, touristique, elle doit mobiliser les acteurs à la base pour impulser un changement palpable.
Augustin Roger MOMOKANA