
Joe Biden a commandité et planifié la destruction des gazoducs russes Nord Stream 1 et Nord Stream 2 (illustration de fluter.de). Il l’a fait avec la complicité de l’Allemagne et de la Norvège.
Il était question de stopper la mise en service de ces nouveaux gazoducs qui permettraient à la Russie de vendre plus de gaz et à faible coût. Parce que Nord Stream constitue une menace sérieuse pour la domination américaine.
Une menace parce qu’ils devraient accroitre les ressources de la Russie, et réduire davantage la portion des États-Unis du marché de gaz dont le produit sont déjà jugés trop chères comparativement à l’offre russe.
Nord Stream 1 approvisionne depuis une dizaine d’années déjà l’Allemagne et une grande partie de l’Europe occidentale en gaz naturel russe. Ce gaz est jugé bon marché.
Entre temps, à Nord Stream 1 la Russie a décidé de réaliser une autre paire de gazoducs qu’elle a baptisée Nord Stream 2. Ces oléoducs sont à 260 pieds sous la surface de la mer Baltique.
Ils « s’étendaient côte à côte sur 750 miles sous la mer Baltique à partir de deux ports différents dans le nord-est de la Russie, près de la frontière estonienne, passant près de l’île danoise de Bornholm avant de se terminer dans le nord de l’Allemagne », écrit infotrad.fr.
Achevé en septembre 2021, la mise en service de Nord Stream 2 projetait d’assurer 50% de la consommation du gaz de l’Allemagne. Joe Biden accède au pouvoir avec une patate russe en travers de la gorge.
Ainsi, l’assaut lancé le 24 février 2022 par la Russie contre l’Ukraine vient booster la volonté des dirigeants américains de mettre sur la table l’un des dossiers les plus cruciaux de leur avenir.
Les États-Unis disposent des moyens pour réaliser leur plan contre la Russie. A Panama City, au sud-ouest de la Floride, à 70 miles au sud de la frontière de l’Alabama, se trouve un centre qui forme des plongeurs capables d’effectuer des missions en eaux hautement profondes.
«Le centre forme depuis des décennies des plongeurs en eaux profondes hautement qualifiés qui, une fois affectés aux unités militaires américaines dans le monde entier, sont capables d’effectuer des plongées techniques pour faire le bien – en utilisant des explosifs C4 » mentionne notre source.
Ainsi, après le renforcement de sa coopération militaire avec la Norvège, les deux parties vont s’autoriser plusieurs missions d’espionnage et d’exercices sanctionnées, avant même l’invasion de l’Ukraine, par la pose des explosifs C4 le long des oléoducs.
L’« armée américaine a largement étendu sa présence à l’intérieur de la Norvège, dont la frontière occidentale s’étend sur 1 400 miles le long de l’océan Atlantique Nord et se confond avec la Russie au-dessus du cercle polaire. »
Alors que les explosifs sont posés, Joe Biden demande que leur déclenchement attende ses ordres. Cela met les différents acteurs (CIA, FBI, NSA, etc.) dans un inconfort maladif. Toutefois, il peut désormais brandir sa menace de mise en garde à la Russie via le chancelier allemand Olaf Scholz.
« Le 7 février, moins de trois semaines avant l’invasion russe apparemment inévitable de l’Ukraine, Biden a rencontré dans son bureau de la Maison Blanche le chancelier allemand Olaf Scholz (…) Lors du point de presse qui a suivi, M. Biden a déclaré de manière provocante : “Si la Russie envahit… il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin“.
La mission qui était tenue secrète vient d’être révélée au grand public à travers les médias. Comment gérer donc l’argument qui consistait à accuser la Russie d’être lui-même derrière le sabotage de ses propres installations ?
Le 26 septembre 2022, Joe Biden trouve le moment opportun pour abattre la Russie. Ainsi, « un avion de surveillance P8 de la marine norvégienne a effectué un vol apparemment de routine et a largué une bouée sonar. Le signal s’est propagé sous l’eau, d’abord vers Nord Stream 2, puis vers Nord Stream 1. Quelques heures plus tard, les explosifs C4 de forte puissance ont été déclenchés et trois des quatre pipelines ont été mis hors service. »
A titre de rappel, Nord Stream est construit par un conglomérat dont le géant gazier Gazprom détient 53% des parts.
Avec infotrad.fr