
Deux cavaliers ont exécuté un ballet merveilleux.
Nous les qualifions déjà, dans notre avant papier, de funérailles de l’année 2019 dans le département de la Menoua. Nous ne nous étions pas trompés.
Du 27 novembre au 1er décembre, les Ndongson ont démontré qu’ils sont une grande famille dans la Menoua. Grande famille sur le plan numérique, grande famille sur le plan de la cohésion des esprits, grande famille par leur savoir-faire.
Il fallait venir vivre soi-même l’événement. Une organisation identique à celle d’un orchestre philarmonique, une programmation à la fois festive et didactique, des invités de marque.
Parmi les invités de marque, plus d’une demi-douzaine de chefs supérieurs, une vingtaine de chefs de village, le gratin administratif et judiciaire du département de la Menoua, et deux dames remarquables pour être les représentantes de leur défunt époux à cette cérémonie : madame Pierre Nzefa Tsachoua, directeur de la CAPLAME (Coopérative agricole des planteurs de la Menoua) sous la présidence de Ndongson René ; et madame Jean Teinkela, président de la section départementale de l’UNC (Union nationale camerounaise) avec René Ndongson comme trésorier.
Les absents ne peuvent pas imaginer les belles parades que les chefs traditionnels ont servies au public, successivement lors du Nkezah, du ngouh Efo et du Medzon. Les absents ne pourront pas mesurer, quelque soient les films qui leur seront produits, l’ambiance et la chaleur humeur et la ferveur populaire distillées par ce festival.
Ce qui nous a été donné à voir chez les Ndongson, à l’occasion des funérailles de Ndongson René, c’est tout simplement la fierté de leur appartenance au peuple de Foréké-Dschang, au village Atchouazong, à la famille Ndi Kemdé, à la famille Fomenkeu Ndongson René.
Ça été un carrefour des cultures: des danses de la Menoua, du Littoral, du Haut-Nkam, etc. Chacun a pu s’en abreuver à profusion, si nous exclusions la gastronomie servie ici et là.
Augustin Roger MOMOKANA