« Les personnes socialement vulnérables occupent une place de choix dans les politiques publiques visant l’amélioration des conditions de vie de la population. Aussi les initiatives de solidarités, d’entraide et de charité ne peuvent que recevoir l’appréciation et l’accompagnement de monsieur le préfet du département de la Menoua », a déclaré Madame le 3e adjoint préfectoral de Dschang président de la cérémonie de remise de dons à trois orphelinats de la ville de Dschang.
Ce n’est pas assez souvent que l’on assiste à une même cérémonie, en un même lieu et heure, de donation organisée par une association pour venir en aide à plusieurs œuvres sociales spécialisées dans l’encadrement des enfants vulnérables.
C’est pourtant de cela qu’il s’est agi samedi 20 avril 2024, à la délégation départementale des affaires sociales pour la Menoua où la Fondation Mbotchak a décidé de remettre d’apporter son soutien aux orphelinats Mia Moo, CIBAEEVA et CAPED, tous installés dans la ville de Dschang.
« Depuis 3 ans, nous avons travaillé avec des orphelinats à Douala et à Yaoundé, en fournissant des fournitures scolaires, en contribuant au paiement de la scolarité, en améliorant les conditions de vie dans ces orphelinats. Aujourd’hui, nous sommes très heureux d’être à Dschang, et remercions madame le délégué départemental des affaires sociales pour ses conseils et son accueil ».
Présidée par madame la 3e adjoint préfectoral de Dschang, MOFFO Chanceline Carèle épouse NANSEU, en présence du délégué régional du ministère des affaires sociales, Oscar NGAI NWATSOK, du représentant du commissaire du 2e Arrondissement, la cérémonie était relevé dans d’intermède proposées par les ballets des pensionnaires des orphelinats.
« Quand on a ces populations vulnérables à cœur, on ne peut que offrir, du fond du cœur, ce que la fondation Mbotchak a offert pour nos enfants. Le Cameroun est un pays de paix, un pays de solidarité, un pays de vivre ensemble et également un pays de partage. Je vous exhorte donc d’être de bons citoyens. Il faut avoir la crainte de Dieu, il faut apprendre à respecter les institutions, il faut éviter les mauvaises compagnies, il faut aller loin de la déviance », s’est fendu le délégué régional du MINAAS.
Chaque orphelinat a reçu entre autres des sacs de riz, un bidon d’huile raffinée, des sacs de sel, du savon, des cartons de déjeuner, des seaux de chocolat, deux cajots de tomate, un sac d’arachide, des régimes de plantain, des serviettes hygiéniques, un congélateur et un régulateur de tension.
Dans leurs allocutions, les autorités et les responsables d’orphelinat ont magnifié l’élan de cœur de la fondation, tout en saluant son choix de venir à la rescousse des enfants défavorisés et nécessiteux de la ville de Dschang. Cela n’arrive pas tous les jours qu’un même donateur réunisse les orphelinats de la ville en un même site le même jour et à la même heure afin de leur montrer comment ils doivent se donner la main pour surmonter les difficultés auxquelles ils font face.
Réunir 200 enfants pour leur remettre des denrées alimentaires et bien d’autres objets précieux est à la fois un appel à la solidarité, au vivre ensemble et au partage dans le but de construire la paix au Cameroun. Car cet instant inoubliable à imprimé ces valeurs dans les mémoires, invitant les promoteurs d’orphelinat à ne pas vivre en adversaires ou concurrents, mais comme des partenaires qui collaborent au quotidien dans l’intérêt des enfants et de leurs structures.
« Monsieur le président de Mbotchak, vous ne vous êtes pas trompés de chemin. Vous êtes allés là où les mamans savent ce qu’elles font. Soyez sûr que ce que vous nous avez apportés sera effectivement utilisé pour nos enfants », dixit madame KENFACK de CAPED.
La Fondation Mbotchak dont le siège est établi à Douala est une organisation humanitaire visant la lutte contre la drépanocytose et les inégalités liées à cette maladie, l’amélioration des conditions de vie des orphelins au Cameroun, la formation gratuite en marketing digital en Afrique francophone. S’agissant de ce dernier objectif, « nous proposons des cours gratuits en ligne au Cameroun et dans plusieurs pays francophones ».
Augustin Roger MOMOKANA