
Citoyens camerounais, retirez vos pièces d’identité en souffrance dans les commissariats de police!
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 2 septembre 2021.
« La DGSN invite les usagers à retirer leurs passeports. 2977 passeports en attente de retrait produits en 48h sous le nouveau système depuis le 1er juillet 2021. »
Loin de confisquer les cartes nationales d’identité, les commissariats de police, à travers le territoire national, sont voient abandonnés par les usagers qui ont pourtant dépensé de l’argent pour se faire établir la Carte nationale d’identité.
Que faire pour que les citoyens qui sollicitent l’établissement d’une pièce d’identité : la carte nationale d’identité et le passeport, viennent retirer sa pièce après qu’elle a été établie ?
Les autorités chargées de l’établissement des pièces d’identité ont du souci avec les usagers qui ne se bousculent pas lorsqu’ils doivent venir retirer leur pièce d’identité. Que faire pour qu’ils soient prompts à rentrer en possession de leur pièce d’identité ?
A Yaoundé, la capitale administrative, politique et diplomatique du Cameroun, le Commissariat du 10e arrondissement tire la sonnette d’alarme : « Au Commissariat du 10e arrondissement de Yaoundé, 2698 cartes nationales d’identité du nouveau système en attente de retrait et 3400 autres de l’ancien système, parmi lesquelles 2000 déjà périmées », rapporte la CRTVvweb qui s’est penché sur le dossier.
Il s’agit d’un véritable cas d’incivisme qu’il faille corriger rapidement, en trouvant des mesures appropriées pour encourager les usagers à ne plus abandonner la pièce d’identité dont ils ont sollicitée l’établissement.
Faut-il intensifier le contrôle de la carte nationale d’identité dans les places publiques ? La police dispose-t-elle des moyens de produire la carte d’identité dans les 24 heures qui suivent le dépôt de la demande par le citoyen ? On ne peut pas se borner à accuser la police pour sa lenteur, sans questionner aussi la moralité des citoyens.
Augustin Roger MOMOKANA / Photo: CRTVweb