
Selon The Guardian, le Japon a mis au point en 2016 des insectes mangeurs de plastique. Cette super-enzyme qui dégrade les emballages plastiques six fois plus vite qu’auparavant pourrait permettre, dans un proche avenir, d’accélérer le recyclage de ce type de déchets.
La super-enzyme est dérivée de bactéries dont la capacité de manger du plastique a naturellement évolué. Elle permet le recyclage complet des bouteilles et d’autres déchets plastiques.
Outre les emballages plastiques, la super-enzyme combinée avec les enzymes qui décomposent le coton pourrait également permettre le recyclage des vêtements.
Aujourd’hui, des millions de tonnes de ces vêtements sont soit jetés dans les décharges, soit incinérés.
La super-enzyme est un composé de deux enzymes distinctes, toutes deux trouvées dans le bogue mangeur de plastique découvert sur un site de déchets japonais en 2016. Les chercheurs ont révélé une version artificielle de la première enzyme en 2018, qui a commencé à décomposer le plastique en quelques jours. Mais la super-enzyme agit six fois plus vite.
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