
L’appel de tout le peuple camerounais
JACK est le nom qu’un compatriote propose à la coalition tant attendue par le peuple camerounais soucieuse du changement de régime. J comme Joshua, A comme Akere, C comme Cabral, K comme Kamto ». JACK pour offrir autre chose au pays.
Richard Bona, musicien de légende, appartient à la race des Camerounais bannis par le régime de Yaoundé à cause de leur double nationalité. De sa double nationalité américaine et camerounais, l’artiste suit attentivement l’actualité de son pays d’origine. Et, dans le cadre du scrutin présidentiel du 7 octobre il s’adresse à des leaders de l’opposition:
« Votre dévouement, vision et leadership à chacun de vous sont exemplaires. Vous seuls (leaders d’opposition) pouvez à ce jour libérer ce peuple à l’agonie… Il s’en souviendra et vous sera à jamais reconnaissant… »
Cet appel de l’artiste tombe-t-il à pic? Des Camerounais sont d’avis que 36 ans de règne sont suffisants pour Paul Biya, toujours en lice. Logiquement il devrait être battu à cette élection, lui qui n’entend pas se retirer pour prendre sa retraite.
Cabral Libii, Maurice Kamto, Akéré Muna, Joshua Osih- On pourrait leur associer le Ndifor Franklin Afanwi- doivent se mettre ensemble pour dompter le lion qui n’entend pas abdiquer malgré le poids de l’âge et les déboires dans la gestion du pays.
Au moment où l’on amorce la dernière ligne droite avant le scrutin du 7 octobre, ces leaders de l’opposition doivent se donner la main, s’ils sont convaincu que le combat qu’ils mènent vise la prospérité du Cameroun. Jusqu’ici, l’on a noté comme une course pour le positionnement personnel.
« Vous êtes très intelligents et très compatriotes pour passer vos envies avant celles du peuple. Vous êtes aussi très futés pour savoir comment vous allier. Seule l’union peu vous permettre de vaincre la machine politique.»
Paul Biya n’est pas un extraterrestre parmi les humains. Il peut être battu à une élection, comme ce fût d’ailleurs le cas en 1992. Il suffit d’y croire et de se serrer les coudes pour écraser sa machine de fraude.
Augustin Roger MOMOKANA