
: Paul Biya rempile pour un nouveau mandat de 7 ans
Paul Biya a été reconduit à la tête de l’Etat à l’issue du scrutin du 7 octobre dernier. Le Conseil constitutionnel a déclaré, mardi 22 octobre, Paul Biya président de la République du Cameroun pour les sept prochaines années.
Ce processus électoral s’achève sans la moindre apparition publique, excepté sa visite éclaire à Maroua, du président sortant qui va bientôt prêter serment pour prolonger son séjour à la tête de l’Etat.
Ce mardi, Paul Biya a effectué une brève sortie sur les réseaux sociaux. C’était l’occasion pour le président de la République de dire merci à ses compatriotes.
« Chers compatriotes du Cameroun de la Diaspora,
Merci de m’avoir renouvelé votre confiance aussi massivement. Rassemblons-nous à présent pour relever, ENSEMBLE, les défis qui nous interpellent pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère. »
« Dear compatriots in Cameroon and the Diaspora,
Thank you for your renewed and large confidence. Let us now join in taking up, TOGETHER, the challenges that confront us in ensuring a more united, stable and prosperous Cameroon. »
Le message était dans les deux langues officielles du Cameroun.
Le nouveau mandat du président Paul Biya commencera dans 15 jours, à compter de la date de la proclamation des résultats, soit après la prestation de serment qui interviendra probablement le 6 novembre
Du rapport présenté mardi par le Conseil constitutionnel il ressort le classement ci-après :
1er – Biya Paul (Rdpc): 71, 28%
2e – Kamto Maurice (Mrc): 14,23%
3e – LIBII Li Ngue Ngue Cabral (Univers) : 6,28%
4e – Oshi Nambangui Joshua (Sdf): 3,36%
5e – Ndam Njoya Adamou (Udc): 1,73%
6e – Garga Haman Adji (Add): 1, 55%
7e – Ndifor Afanwi Frankline (Cncm): 0, 67%
8e – Matomba Serge Espoir (Purs): 0,48
9e – Muna Akere Tambeng (Fpd): 0, 35%
Par conséquent le candidat Biya Paul, dit Paul Biya est élu président de la République du Cameroun. Par contre le MRC devient la deuxième force politique du Cameroun, derrière le RDPC et devant respectivement l’Univers et le SDF.
Augustin Roger MOMOKANA