
A l’heure où nous publions cet article Jésus Christ et Mohamed se trouve autour d’une même table à l’occasion de la fête de l’Ascension et de la rupture du jeûne du ramadan. Un beau message à leurs fervents croyants et à toute l’humanité.
« J’ai pensé à vous. » C’est tout dire. Sous une pluie battante l’évêque du diocèse d’Ebolowa s’est rendu chez l’imam de la mosquée centrale n°1 du chef-lieu de la région du Sud. Ceci est un signe concret de la coexistence pacifique entre les deux religions.
Cet article est rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 13 mai 2021.
C’est la Crtv qui a rapporté la visite jeudi 13 mai 2021, jour de l’Ascension (pour les chrétiens) et de la rupture du jeûne du ramadan (pour les musulmans) de l’évêque d’Ebolowa chez l’imam principal de la capitale de la région du Sud.
Mgr Philippe Alain MBARGA, évêque du diocèse d’Ebolawa, s’est rendu ce 13 mai 2021 chez MALAM OUMAROU, Imam Principal de la Mosquée Centrale No1 de la ville d’Ebolowa.
La journée du 13 mai 2021 est particulière dans l’histoire des religions. Deux fêtes religieuses sont célébrées simultanément. Il s’agit de l’ascension (jour de la montée du Christ au ciel) et de la fête de la rupture du jeûne du Ramadan.
L’évêque a été accueilli à l’entrée de la résidence de l’imam par ce dernier qui l’a conduit à l’intérieur où les deux serviteurs de Dieu se sont donnés une chaleureuse accolade. Se félicitant pour cette journée exceptionnelle qui met leurs deux communautés au cœur du vivre ensemble.
Illustration du vivre ensemble au #Cameroun
Mgr Philippe Alain MBARGA Évêque du d'Ebolowa, était chez MALAM OUMAROU, Imam Principal de la Mosquée Centrale No1 à #Ebolowa, ce 13 mai, jour de fêtes religieuses célébrées simultanément. #Ascension et Fin du Jeûne #Ramadan. pic.twitter.com/8Ifbz0Nax5— CRTVweb (@CRTV_web) May 13, 2021
Cette image est un exemple de tolérance idéologique et de vivre ensemble exalté par l’Etat du Cameroun. Il n’y en avait pas meilleure pour parler aux camerounais gagnés par le tribalisme montant.
Image : capture d’écran.
Avec Crtv