
« Docteur SOBZE a effectué un voyage sans retour. Je n’arrive pas à le croire. Parce que chaque fois, à la maison, quand je vois sa photo je crois qu’il va revenir. Voilà déjà un an, il n’est toujours pas revenu. Pensons au docteur SOBZE. Prions constamment pour lui afin que Dieu lui accorde le repos éternel». DONGMEZA Gabriel est le PCA du PIPAD, mais davantage le frère ainé et le tuteur de SANOU SOBZE Martin.
Une marche sportive, suivie d’une messe d’action de grâce et d’un recueillement sur la tombe du regretté docteur SANOU SOBZE Martin ont ponctué la journée du dimanche 22 mai à Dschang. Soit un an après son décès survenu le 23 mai 2021 à l’hôpital Laquintinie à Douala.
Organisé par le PIPAD (Programme intégré pour la promotion de l’auto-développement), en collaboration avec Radio Nkwalah et la Fondation Canal 2 International, l’hommage à feu docteur SANOU SOBZE Martin a réuni près d’une centaine de personnes qui ont connue de près ou de loin le défunt.
Ainsi l’on a pu voir dans les rangs des membres de sa famille nucléaire, ses collaborateurs du PIPAD, ses partenaires dont le délégué départemental du ministère de la promotion de la femme et de la famille, la présidente du réseau des femmes de la Menoua, le Cenajes Fitness Club dont il était membre, ainsi que des étudiants de la faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de l’université de Dschang dont il était le vice-doyen chargé de la scolarité.
Les marcheurs se sont retrouvés à la place des fêtes de Dschang d’où, sous l’encadrement du moniteur du Cenajes Fitness Club, ils se sont déployés pour une marche sur une distance de 5km, avec comme point d’arrivée le domicile du défunt président du conseil d’administration du PIPAD.
En prélude à la prière, quelques témoignages ont été faits. Parmi les plus poignants celui du patriarche DASSIMANOU Esaïe, ancien délégué départemental des Enseignements secondaires du département de la Menoua. C’est sous son encadrement que le jeune SANOU SOBZE Martin avait réussi au baccalauréat alors qu’il enseignant au lycée de Bafang.
Il y a également eu celui du délégué département du ministère de la promotion de la femme et de la famille. Il travaille avec le PIPAD depuis 2008. Il s’est rendu compte que Docteur SANOU SOBZE Martin était si préoccupé par les souffrances des autres qu’il ne s’est pas occupé de soi-même.
Le pasteur a axé son homélie sur le livre du sage Salomon, Ecclésiaste, chapitre 3 : « Il y a un temps pour tout. Un temps pour toute chose sous les cieux. Un temps pour naître et un temps pour mourir ». Chaque chose a un début et une fin, tout comme la vie d’un être humain. Raison pour laquelle chacun de nous doit avoir la notion du temps, c’est-à-dire faire ce qu’il a à faire pour ne pas avoir à regretter le temps perdu. Docteur SANOU SOBZE a vécu à peu près 50 ans, mais pendant ce temps il a posé des actes indélébiles aussi bien au Cameroun qu’à l’extérieur.
Le conseiller municipal de la Commune de Douala 5e s’est illustré comme la cheville ouvrière de la coopération décentralisée Nord-Sud (Italie et Cameroun) d’une part, et Sud-Sud (Projet PIGeDEA, Projet Makeda) d’autre part.
Avant de se séparer, les participants ont émis le vœu de voir les œuvres initiées par docteur SANOU SOBZE Martin lui survivre. Il s’agit surtout du PIPAD dont les principales activités ces deux dernières années ont été la lutte contre la Covi-19 et l’autonomisation des femmes vulnérables de l’arrondissement de Dschang.
Pour rappel, la journée d’hommage de ce dimanche s’insère dans un planning compilé par la Fondation Kana en partenariat avec Mingha Onlus et d’autres partenaires italiens de Docteur SANOU SOBZE Martin disparu le 23 mai 2021.
Augustin Roger MOMOKANA
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