Les communautés musulmanes du département de la Menoua ont interrompu leur période du jeûne de ramadan mercredi 5 juin.
« S’abstenir de boire et de manger dès l’aube naissante jusqu’au crépuscule du soir. Et aussi s’abstenir des plaisirs charnels. Toute cela pendant 29 ou 30 jours », telle est la signification du ramadan.
A Dschang, l’aérodrome leur a servi de cadre pour la grande prière de circonstance où hommes, femmes, enfants, adultes dans leurs tenue du dimanche se sont donnés rendez-vous.
En présence de nombreuses invités autour de madame le Premier Adjoint préfectorale de la Menoua Bitanga Bebga Marie Suzanne, et du sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, Ekoume Jules Erik.
Selon l’imam Alassane de la mosquée centrale, le musulman sort transformé de l’épreuve du ramadan, transformé aussi bien physiquement que spirituellement.
« Le ramadan, c’est une école. C’est la recherche de la piété. L’homme doit continuer à faire ce qu’il faisait pendant le ramadan, pour s’approcher plus de son seigneur », Dixit l’Imam Alassane.
Parmi les fidèles du jour, une forte communauté tchadienne. A l’issue de la prière axée sur « l’amour et la confiance en autrui » ils ont immortalisé leur présence par une photo de famille. Par cet acte, ils ont fait retentir le slogan « Dschang, ville de la fraternité ».
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Après la prière, les uns et les autres ont précipitamment regagné les différents domiciles, chassés par un ciel presque aux larmes.
Augustin Roger MOMOKANA