
Scène de tension à Sangmélima
On est sait plus sur la crise qui secoué la ville de Sangmélima ce mercredi 09 octobre 2019. Le préfet du Dja-Et-Lobo a dû descendre dans la rue pour calmer la population menaçant de mettre le commissariat central à feu.
La population, qui avait pris d’assaut le commissariat central de la ville, a été remmenée au calme par un appel du préfet du département du Dja-Et-Lobo, David Koulbout Aman.
Ce qui se serait réellement passé.
Le corps d’Assam Belinga Benjamin, un jeune homme de 27 ans habitant la ville de Sangmélima a été découvert le week-end dernier à Essadjala dans le village Nyazanga par sa famille. Personne ne connait ni les auteurs ni les circonstances de sa mort.
Pendant cogite sur ce crime crapuleux, un jeune est surpris en flagrant délit de vol d’une moto. ça se passe au lieu dit l’AN 2000 dans la même ville.
Cette information a alerté la population qui est sortie furieuse, menaçant de mettre à feu la ville. Comme conséquence des boutiquiers de l’avenue commerciale ont été contraints de fermer, sous peines de représailles.
Le commissariat central qui a interpellé le voleur de moto au niveau de l’An 2000 a donc été prise d’assaut. Le mis en cause a pour nom Amidou Djoutamboui. Il serait du même département que le présumé meurtrier d’Assam Belinga Benjamin interpellé alors qu’il était en possession du téléphone et des babouche de sa victime qui se trouve à la brigade de gendarmerie.
Et le préfet du Dja-Et-Lobo ramena le calme
Face à la rage de la population le préfet du Dja-Et-Lobo, David Koulbout Aman a effectué une descente sur le terrain. C’est alors que « le calme est petitement revenue mais les boutiques de certains commerçants sont fermés ».
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Loin de l’alerte lancée par les activistes des réseaux sociaux, selon laquelle une tribu aurait décidée d’en découdre avec une autre, « c’est juste un fait criminel qui peut générer d’autres formes de mobilisation comme on peut le voir ailleurs. Il n’y a aucune guerre tribale à Sangmélima et encore moins une bataille autochtones/ allogènes », écrit Boris Berthold.
Augustin Roger MOMOKANA