
Le Cameroun n’est pas sorti du coronavirus, pourtant il a déjà renforcé son système de surveillance épidémiologique, mais également la surveillance épidémiologique y compris aux points d’entrée, les investigations multisectorielles et de la recherche active des cas et des personnes en contact dans les zones à risque, les activités de sensibilisation et de mobilisation communautaires, la prise en charge, prévention et contrôle des infections (PCI) y compris la Santé des intervenants, le transport sécurisé des échantillons et diagnostic biologique.
Il s’agit pour le Cameroun de barrer la voie à la fièvre hémorragique virale baptisé « maladie à virus Marburg. Il s’agit d’une zoonose de la famille de la fièvre Ebola transmise par contact direct avec un animal ou une personne infectée. La manipulation des corps des victimes.
Cette maladie dont le foyer est la Guinée équatoriale, précisément dans la province de Kie Ntem, frontalière avec Kye-Ossi, Olamzé au Cameroun. est mortelle à 70%. Sa période d’incubation oscille entre 2 et 21 jours, avec taux de létalité pouvant atteindre 80%.
En l’absence de tout traitement médical approprié, la prise en charge consiste à soigner à soigner les symptômes. Elle a fait 20 morts le jour de son apparition. Une situation préoccupante aussi bien pour la Guinée équatoriale que pour ses voisins dont le Cameroun.
Raison pour laquelle au ministère de la santé publique, le Centre de Coordination des Opérations, des Urgences de Santé Publique (CCOUSP) est en état d’alerte. Il doit se doit de « réagir promptement et avec efficacité, si d’aventure l’escalade atteignait le Cameroun ».
Les manifestations de la maladie
Les personnes atteintes par la maladie à virus Marburg présentent les symptômes de la fièvre hémorragique. Cette épidémie contagieuse et virulente a pour symptômes : une apparition soudaine des douleurs musculaires et articulaires, la fièvre, des céphalées, des myalgies, des hémorragies et un état de choc dû à une perte de sang ».
Les mesures d’hygiène pour s’en protéger
Les précautions à prendre pour se tenir à l’abri de la fièvre à hémorragie sont des mesures d’hygiène de base. Il s’agit de se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre coulante et du savon après avoir manipulé un animal ou tout produit d’origine animale, d’éviter le contact avec les fluides corporels des personnes malades ou les rapports sexuels, éviter le contact avec les animaux malades ou trouvés morts ; laver les aliments et les consommer bien cuits et chauds.
En tout état de cause, le Cameroun est prêt à toute éventualité pour faire face à la fièvre à hémorragie virale Marburg. L’assurance est du ministre de la santé publique MANOUDA Malachie qui a réuni mardi 14 février les administrations publiques concernées et les partenaires techniques et financiers du Cameroun pour la cause.
« Le ministre de la santé publique a invité toutes les parties prenantes à s’impliquer davantage et à prendre toutes les dispositions nécessaires dans leurs différents secteur pour barrer la voie à une éventuelle importation de la maladie ou à sa propagation », rapporte un communiqué de la cellule de communication du MINSANTE.
Ce n’est pas pour faire l’aigrie mais #Marburg se transmet aussi par les embrassades et les rapports sexuels. Ce n’est pas moi qui dit mais @WHO. Je mens pour gagner quoi ? ????????♀️ pic.twitter.com/vDk44fjLQt
— Hemes Nkwa ???????? (@HemesNkwa) February 15, 2023
Concrètement, le Cameroun vient de consolider sa Stratégie de communication sur les risques et engagement communautaire. Ce document en cours de finalisation est un « plan cadre qui met en exergue une combinaison d’interventions de communication capables de susciter les changements nécessaires en matière de connaissances, d’opinions, d’attitudes, de croyances ou de comportements au niveau de la population. »
Augustin Roger MOMOKANA
Ce contenu a été publié dans Société, Société, avec pour mot(s)-clé(s) : Santé publique, Fièvre hémorragique, Virus Marburg, Cameroun, Minsanté. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien