Il a pour nom Patrice Désiré DONGO. Il est « Research scientist » à Microgravity Research Center (MRC) de l’Ecole polytechnique de Bruxelles, en Belgique.
Beaucoup plus connu sous le nom Patrice DONGO, cet ancien étudiant de l’Université de Dschang et aujourd’hui chercheur à l’université libre de Bruxelles, a participé au 74ème vol parabolique organisé l’agence spatiale européenne (ESA).
Il s’agit d’un exploit rarissime pour le Cameroun. Avoir un de ses fils atteindre ce niveau dans la science aérospatiale est un exploit.
« Les vols paraboliques ne sont pas dans l’espace mais bel et bien dans l’atmosphère », précise Jacques BERNARD, consultant LOR’AERO Consulting. « Le vol parabolique récré les situations de l’espace mais reste bien sur terre », précise Moustapha CHETIMA, IT Project Leader chez SANOFI.
Des scientifiques expliquent, « le vol parabolique permet de créer une situation de micropesanteur pendant une vingtaine de secondes. C’est un moyen relativement moins coûteux. On utilise du matériel de laboratoire. On ne parlera pas de pesanteur ici mais de micropesanteur… »
La nouvelle qui fait des vagues sur internet est saluée avec cependant quelques réserves. Il faudrait que ces types de savoir fasse l’objet du transfert des compétences entre les pays du nord qui donnent les possibilités et les moyens aux fils d’Afrique pour faire valoir leurs capacités et l’Afrique qui peine à rejoindre le gotha scientifique mondial.
Patrice Désiré DONGO a soutenu en 2019 une thèse de doctorat PhD, en physique, option électronique, à l’Université de Dschang. Elle portait sur l’Optimisation de la sortie des cellules PV avec des éléments non linéaires.
Augustin Roger MOMOKANA