
Sous le prétexte de la célébration de la 31e Journée internationale des personnes handicapées, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a choisi la région de l’Ouest pour se faire connaitre davantage du grand public.
Conduite par son Vice-président, Dr Raphaël GALEGA GANA, une délégation de cette institution nationale en charge des Droits de l’Homme au Cameroun a rencontré les autorités et plusieurs organisations en charge des personnes handicapées.
A son arrivée à l’esplanade de la préfecture de Dschang où s’étaient déployés quelques responsables d’organisations des handicapées sous la conduite de madame NGOUPEYOU Solange, délégué départementale des Affaires sociales de la Menoua, la délégation a été reçue par le préfet ITOE Peter MBONGO.
Le temps d’une audience, la commissaire HAWE BOUBA a présenté en extension l’organisme ainsi que ses missions et la place qu’il occupe au Cameroun en matière de promotion et de protection des droits humains. L’on a appris que loin d’être une coquille vide, il s’agit d’un véritable instrument au service de la démocratie et des libertés. Une obligation donc pour ses commissaires de jouer pleinement le rôle qui est le leur, au risque de se voir mal quotté par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme.
Hôtel de ville de Dschang, rebelote. Ici comme à la préfecture de Dschang, la CDHC a exprimé toute sa satisfaction en découvrant que des rames existent pour faciliter l’accès des personnes à motricité réduite auxdits bâtiments. Mais également, le maire Jacquis KEMLEU TCHABGOU leur a présenté sa commune comme un exemple concret de la décentralisation au Cameroun, axant son propos sur les différentes réalisations témoins : l’office de tourisme de Dschang, le Musée des Civilisations et l’AMGED.
La Commission des droits de l'Homme du Cameroun en visite à Dschang #Solidarité #Dschang #CDHC pic.twitter.com/zaMKUCUwqL
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) December 7, 2022
La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun n’est pas venue les véhicules vides. A l’École Inclusive Groupe 4, du ciment, des fers, du sable, du gravier, et les frais de main d’œuvre pour la construction de deux rames d’accès aux classes accueillant des élèves handicapées. Les élèves et leurs enseignants leur ont réservé une ovation exceptionnelle pour la cause.
Puis au Centre de Rééducation des Handicapés, comme au Centre des Jeunes Aveugles de Dschang (CJAD), en passant par le Centre d’Accueil de l’Espérance de l’hôpital Saint Vincent de Paul, non seulement Dr Raphaël GALEGA GANA et son équipe ont touché du doigt les réalités et les efforts fournis par les partenaires privés dans la prise en charge des personnes handicapés dont les enfants vivant avec une infirmité psycho motrice cérébrale, mais aussi ils ont apporté de la joie dans leurs cœurs par des dons en denrées de consommation courante (riz, savon, papier hygiénique, sel, huile raffinée, etc.).
La Commission des droits de l'Hommes du Cameoun oeuvre pour l'inclusivité. #Dschang #CDHC pic.twitter.com/xB8lXYV0lp
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) December 7, 2022
Créée en 1990 par le décret présidentiel n°90/1459 du 8 novembre, la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Liberté a connu de grands réajustements, notamment à travers la loi de 2004 et la réforme intervenue en 2019 via la Loi N° 2019/014 du 19 juillet 2019 portant création organisation et fonctionnement de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC). Le nombre de commissaires est réduit de 30 à 13.
Augustin Roger MOMOKANA
Ce contenu a été publié dans Actualité, Société, avec pour mot(s)-clé(s) : Personnes handicapées, Commission, Droits de l’Homme, Cameroun, CDHC. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien