
Photo d'un missile. Crédit photo: Facebook
Les partisans de Vladimir Poutine, le nouveau président élu de la Russie, accusent un état de santé très fébrile depuis vendredi 14 avril 2018, date des frappes de la coalition conduite par les Etats-Unis sur certaines cibles militaires syriennes- des usines d’armes chimiques utilisées par le régime syrien- à Damas.
Officiellement, Vladimir Poutine n’a pas riposté aux frappes de l’aviation américaine sur Damas. Le système de défense syrienne n’a donc pas été déclenché, apprend-on. D’où la question « Comment la Russie n’a-t-elle pas pu riposter face aux missiles de la coalition conduite par l’armée américaine et dans laquelle on retrouve la France et l’Angleterre?
Du coup, des visages se froncent face à la « victoire américaine et alliés », car le système de défense syrienne resté inactivé, serait synonyme de « Poutine ne dispose pas, pour le moment, des moyens militaires suffisants pour faire face au géant américain ». La guerre à laquelle elle a habitué ses amis pourrait s’avérer être plus une guerre idéologique qu’une basée sur les performances militaires.
« Aujourd’hui les alliés ont tiré sur des cibles bidons ne nécessitant pas une intervention de la Russie qui avait bien averti que si la vie de ses militaires sur le sol Syrien était menacé par le bombardement des forces illégales, non seulement elle interceptera les missiles, elle détruira aussi les bases du lancement de ces missiles », tente d’expliquer une internautes.
Au-delà du fanatisme de l’observateur lointain de la crise syrienne, il va sans dire que les parties pourraient avoir convenu, secrètement, d’une chose : ne pas toucher au fauteuil de Bachar Al-Assad ou déclencher une guerre totale entre la coalition américaine et celle menée par la Russie.
Les frappes de la coalition, au-delà de vouloir mettre hors d’état de nuire l’arsenal de l’armée syrienne, auraient pour but, également, de prolonger une guerre qui, pense-t-on, tendait à sa fin, mais qui pour plusieurs raisons devrait perdurer. Dans le but d’en tirer un plus grand parti, tant en ce qui concerne le commerce des armes que l’éventuelle reconstruction d’après guerre.
Pour sa part, Bachad Al-Assad tranche, « Les attaques menées par les USA et ses alliés Britanniques et Français, n’ont provoqué aucune perte en vie humaine, et les dégâts sont très limités. La majorité des missiles ont été intercepté et particulièrement la totalité des missiles français.
La France a utilisé 06 navires, 17 avions et 12 missiles de croisière pour un coût estimé à 1,4 millions d’Euros par missiles Français : soit 16 millions d’Euros jetés à la poubelle. Nous conseillons donc à la France d’utiliser son argent à des causes plus importantes pour l’humanité, comme la protection de ses concitoyens pauvres et ses nombreux SDF.»
MBEU KOUGANG (Collaboration)