Le problème majeur auquel les territoires touristiques camerounais sont confrontés demeure l’accueil et l’accompagnement des visiteurs. Si les territoires se débrouillent comme ils peuvent pour accueillir, il va sans dire que guider des touristes exige quelques fondamentaux.
Du 14 au 29 avril dernier, le centre d’accueil sainte Odile d’ Akono, dans le département de la Mefou-et-Akono, région du Centre, a abrité un séminaire de formation des guides accompagnateurs de tourisme.
Initié par GESCOD, avec l’appui de la communauté Urbaine de Limbe, la communauté des communes du canton d’Erstein, les villes de Colmar et Sierentz (France) et la commune d’Akono, cette formation a été assurée par l’association EGUEDI.
13 guides accompagnateurs sélectionnés dans les 10 régions du Cameroun, dont le guide accompagnateur de l’Office de tourisme de Dschang, ont bénéficié de cette formation de deux semaines assurée par une équipe de six experts venus de la France.
Au cœur de cette formation des modules de base pour le métier de guide accompagnateur : accompagnement de groupe, orientation et cartographie, Expression et communication, Connaissances locales, premiers secours, sécurité et hygiène.
Entre sessions en salle et sorties sur le terrain, les apprenants ont pu acquérir des bases nécessaires pour guider en toute confiance.
« C’était tout simplement impressionnant. Ce séminaire m’a appris pas mal de choses sur le guidage. Savoir répondre aux questions liées à la localité ou à son pays, la nécessité d’avoir des connaissances sur l’histoire, la géographie de sa région, les comportements à éviter face au touriste, la gestion d’un groupe de touristes, les états d’âme. Je suis convaincu que tout cela va transformer ma façon de guider mes touristes », explique Madje Emmanuel Johan de l’Office de Tourisme de Dschang.
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Le tourisme a besoin de formations pareilles et bien d’autres pour assurer un meilleur accompagnement des visiteurs. Des formations plutôt pratiques que des formations qui surchargent la mémoire des apprenants qui ont besoin plus de cas pratiques que des cours à réciter.
Augustin Roger MOMOKANA