
La communauté de l’Université de Dschang s’est retrouvée vendredi 19 novembre 2021 en l’amphi 1000 dans le cadre de sa rentrée solennelle pour le compte de l’année académique 2021-2022 qui représente l’AN VI de la Dynamique collective.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 22 Novembre 2021.
Présidée par le recteur, professeur Roger TSAFACK NANFOSSO, cette cérémonie a connu la participation du préfet du département de la Menoua, MBOKE Godlive NTUA et de nombreux autres invités dont les Instituts privés de l’Enseignement supérieur (IPES) sous la tutelle académique de l’Université de Dschang.
Cette cérémonie a été l’occasion pour la communauté de se retrouver dans un cadre exceptionnel à l’effet de dresser le bilan de l’année académique passée, en vue de projeter les attentes et les défis de l’année académique sur les rails depuis un mois.
Le recteur a axé sa prise de parole sur la Stratégie nationale de développement à l’horizon 30. Il s’est intéressé aux piliers 2,3 et 4 qui concernent l’’éducation. Il est question, a-t-il expliqué, aux préoccupations du gouvernement sur l’état de la mise en œuvre de la politique nationale de l’éducation. Le sceau sur lequel les autorités ont placé la nouvelle année académique en dit long : « une université entrepreneuriale au service du développement ». Il s’agit de former davantage de professionnels que de chômeurs.
« Dans la cadre de la mise en œuvre de cette stratégie nationale de développement le secteur de l’éducation, de l’enseignement et de la formation a reçu mandat de former des cadres qui soient insérables, employables, ou qui soient suffisamment innovateurs et créatifs pour résoudre le problème du chômage. L’université de Dschang s’inscrit résolument dans cette vision du chef de l’Etat et décide d’inscrire la nouvelle année dans le cadre de la stratégie nationale de développement de l’enseignement supérieur 2030. »
A l’Université de Dschang, les chiffres sont bons, même si l’effectif est en baisse comparativement à l’année dernière. L’on est passé de 30 000 à 28 675 étudiants. Le professeur Roger TSAFACK NANFOSSO pense que cette baisse est due à la délivrance des conventions aux entrepreneurs dans la région de l’Ouest.
Malgré tout, l’Université de Dschang intéresse de plus en plus les pays étrangers. Cette année 2021-2022, elle accueille 1929 étudiants étrangers.
Aux étudiants, le recteur a demandé de travailler pour mériter la bourse de l’excellence du président de la République. « Si vous faites une bonne performance, vous avez de fortes chance que vos droits universitaires soient remboursés », a-t-il, annonçant que 8123 étudiants ont bénéficié de cette bourse l’année dernière.
La leçon inaugurale, par le professeur MELI MELI Vivien, sociologue à la Faculté des Lettres et des sciences humaines, a porté sur « l’écologie sociale, nécessité du greffage du capital humain au Cameroun ». Il a permis au sociologue de dresser le rapport de conjonctions entre les forces et les faiblesses du Cameroun.
L’Université de Dschang n’a pas manqué de saisir l’occasion pour présenter ce qu’elle appelle ses formations emblématiques. Elles sont au nombre de trois : le Master en cybercriminalité, le DUT et Licence mécatronique, et le Master en Géologie appliquée.
Le défi de l’Université de Dschang est de faire en sorte que ses « produits soient de qualité, adaptés, employables et surtout soient capables eux-mêmes de créer leurs emplois ». Ce vœu n’est pas une vue de l’esprit car, sur son tableau de bord, l’université de Dschang affiche 56 entreprises déjà créées depuis la mise sur pieds en 2016 de son Centre d’appui à la technologie, à l’innovation et à l’incubation de l’Université de Dschang (CATI²-UDs).
Pour sortir, les nouveaux étudiants, suivis de ceux inscrits au cycle de doctorat, ont prêté serment. Il s’agit de l’engagement solennel à travailler dans le but de remplir les attentes de l’Université de Dschang vis-à-vis d’eux.
Augustin Roger MOMOKANA