
Rentrée solennelle à l'Université de Dschang. Photo R. Kenfack
Cérémonie solennelle, couleurs des grands jours à l’Université de Dschang vendredi 9 novembre 2018, à l’occasion de la rentrée académique placée [toujours] sous le prisme de la « Dynamique Collective ».
« Que les 3 catégories d’acteurs qui donnent vie à notre université pratiquent des dynamiques de groupes collectifs et d’intergroupes, dans une interdépendance positive», appel du Prof. Roger Tsafack, recteur de l’Université de Dschang, dans son discours de circonstance.
Le Professeur Roger Tsafack Nanfosso, représentant personnel du Ministre de l’Enseignement supérieur empêché, avait à ses côtés le préfet du Département de la Menoua, le Sous-préfet de Dschang, le Premier Adjoint au Maire de Dschang, son top management, de nombreux invités et les membres de la grande communauté universitaire : du beau et grand monde pour relever l’ambiance de l’ « Amphi 1000 »
La rentrée académique est solennelle en ceci aussi qu’elle donne, officiellement le las, des activités académiques pour l’année 2018/2019. Aussi, de nouveaux étudiants de trois cycles LMD (Licence, Master, Doctorat) ont pris l’engagement, devant les Hommes et devant Dieu, de faire honneur à l’institution en tout temps et en tout lieu.
En outre, l’occasion a donné lieu à la présentation des membres du Conseil rectoral et des nouveaux docteurs à l’assistance. S’agissant des docteurs, l’Uds en a produit 109 en 2017/2018. 1276 mémoires ont été soutenus. Les formations emblématiques de cette institution ont également été présentées.
Pour sa part, et à la suite du Maire de Dschang pour qui l’enracinement et le rayonnement de l’Université de Dschang entraîne le développement de sa municipalité, le recteur Roger Tsafack Nanfosso a souligné que l’importance de la cérémonie tient à ce qu’elle permet de s’arrêter un moment pour faire le point sur l’année écoulée, en questionnant les performances de tous et de chacun, afin de prendre des résolutions idoines pour un bon déroulement de l’année qui commence.
De l’exercice d’autoévaluation de l’année précédente, il ressort l’année 2017/2018 a connu une baisse globale de la promotion des enseignants de l’Université de Dschang. Sur la même période, le nombre d’étudiants a connu une baisse de 5%, pour se situer à 28 879. La capacité d’encadrement, qui reste en deçà des normes de l’UNESCO, est de 01 enseignant pour 58 étudiants.
Par contre l’Université de Dschang a enregistré des notes positives dont le passage de 41% à 43%, et de 666 à 809 de la proportion d’étudiants de sexe féminin, ainsi que du nombre de non-nationaux inscrits, la présence de l’Université de Dschang dans 8 régions sur les 10 que compte le pays, sa tutelle académique sur 40 instituts privés d’enseignement supérieur (IPES), qui lui font confiance.
En plus, sur le plan de la gouvernance universitaire, tous les IPES placés sous tutelle académique de l’UDs ont été évalués, et la soutenance d’une thèse de doctorat en 3 ans a été expérimentée et réalisée, avec succès. Plus loin encore, la signature d’une convention de partenariat public-privé pour la construction d’une résidence universitaire de 10 000 lits ; l’ouverture d’un restaurant sur les campus de Yaoundé, Bafia et Douala, avec l’achat du plat de repas à 350 FCFA et sa facturation aux étudiants à 100 FCFA ; signature d’une convention avec une PME locale, pour permettre aux étudiants d’accomplir leurs formalités d’inscription, directement sur le site de l’Uds se passent de tout commentaire.
L’on a appris, que l’Université de Dschang est en discussion avec des partenaires, pour la construction d’un complexe agro-industriel d’élevage et de transformation de la chair de poulets, de porcs et de lapins. De même qu’au niveau de son centre d’appui à la technologie, à l’innovation et à l’incubation (CATI2), 46 idées de projets sont en incubation qui donneront, bientôt, naissance à 46 entreprises.
Pour clore son discours d’ouverture officielle de l’année académique 2018-2019, le Pr Roger Tsafack a rappelé que l’UDs s’est aussi 636 personnels non-enseignants, chargés de fluidifier les conditions de vie et de travail, de 537 enseignants-chercheurs et de 28 879 étudiants.
Avec R. KENFACK