Selon un communiqué du secrétaire exécutif du SYNES (Syndicat national des enseignants du supérieur) en date du 5 juin 2019, les enseignants sont invités « à reprendre dès jeudi 6 juin 2019, toutes les activités académiques, en organisant au prix des sacrifices, des rattrapages, parties d’accord avec les étudiants et les autorités universitaires ».
Cette levée du mot d’ordre de grève fait suite au payement effectif depuis le 4 juin pour tous les enseignants de la première tranche de la “prime de Modernisation de la Recherche” pour le compte de l’année 2019.
Le communiqué invite par ailleurs les responsables académiques des Universités d’État à faire preuve d’élégance, à cesser toutes « intimidations inutiles et honteuses » face aux revendications légitimes du syndicat des enseignants.
Si les enseignants ont repris le chemin du campus, il va sans dire que la grève pourra refaire surface dès la fin du mois.
Le Bureau exécutif national du SYNES invite, « les Enseignants des université d’État à rester sereins et solidaires, et à se préparer pour une mobilisation générale pour défendre le paiement de la prime de modernisations du second trimestre dès l’échéance du 30 juin 2019. »
Si une nouvelle grève était lancée, elle plomberait les examens de fin d’années dans les différentes universités d’État. A Dschang, par exemple, les compositions débutent le 11 juin et se poursuivront jusqu’à la fin du mois. Puis ce sera la session de rattrapage. Les étudiants devant aller en vacance au plus tard en mis juillet.
Pour rappel, les enseignants des universités d’État étaient entrés en grève depuis le 13 mai dernier, pour revendiquer le paiement par l’État de leurs primes de Modernisation de la Recherche.
Augustin Roger MOMOKANA