Le Danemark, la Bulgarie et la Norvège, ont affirmé jeudi qu’ils ont décidé d’interrompre d’un lot d’un million de doses du vaccin AstraZeneca. Arguant que ce vaccin provoque des problèmes de circulation sanguine chez plusieurs personnes vaccinées. En effet des cas de thromboses avaient été signalés chez certaines personnes vaccinées.
La Thaïlande n’est pas le seul pays à avoir suspendu la campagne de vaccination dont le coup d’envoi était prévu ce vendredi 12 mars 2021.
La Thaïlande a renvoyé à une date ultérieure sa campagne de vaccination contre la covid-19. Le Premier ministre, Prayut Chan-O-Cha, s’est rétracté à la dernière minute, alors que le dispositif était en place pour l’accueillir.
En effet, alors que le Premier ministre était attendu pour recevoir sa dose du vaccin, laçant ainsi la campagne de vaccination dans son pays, il a demandé le report de l’opération.
« Prayut Chan-O-Cha devait recevoir le premier vaccin AstraZeneca en direct à la télévision », rapporte BFMTV qui justifie cela par « les craintes de cas de thromboses ».
🇹🇭 En Thaïlande, le Premier ministre annule sa vaccination au dernier moment et laisse une chaise vide
Prayut Chan-O-Cha devait recevoir le premier vaccin AstraZeneca en direct à la télévision
Le pays reporte ses premières injections après les craintes de cas de thromboses pic.twitter.com/RFYhO0THRG
— BFMTV (@BFMTV) March 12, 2021
La Thaïlande veut s’assurer que le vaccin remplit toutes les garanties nécessaires de sécurité avant de l’administrer à sa population.
Loin de la méfiance thaïlandaise, Israël qui a déjà injecté plus de 3 millions de vaccins doute de l’efficacité réelle du vaccin sur les différentes souches de Sars-CoV-2 – Covid-19 identifiées à ce jour. Selon Heidi News, les services militaires israéliens ont dit craindre l’apparition d’une souche résistante au vaccin.
«La campagne de vaccination de masse qui se déroule en même temps que l’épidémie active peut entraîner une pression évolutive sur le virus et générer des mutations», écrit notre confrère.
Une telle survenue, nulle n’en doute, créerait une catastrophe dans le monde. Les politiques ayant baissé les poings face aux lobbies économiques portés par les firmes pharmaceutiques.
En France où le vaccin AstraZeneca est le recours pour une vaccination de masse, l’opinion publique demande au gouvernement d’adopter un comportement responsable. Il doit immédiatement et impérativement suspendre la campagne de vaccination en cours. Des voix ont commencé à s’élever pour dénoncer la précipitation dans laquelle les décisions ont été prises s’agissant d’un problème de santé humaine.
Les États qui persistent à vacciner leurs populations pourraient voir leurs ressortissants interdits de séjours, mesure préventive, dans certains pays où l’on prend très au sérieux l’affaire du vaccin AstraZeneca.
Déjà, en janvier dernier, Pfizer qui produit AstraZeneca avait été obligé de ralentir ses livraisons de vaccins. Officiellement l’on avait évoqué le retard comme motif. Il n’en n’était rien. Des ajustements dans le conditionnement avaient été imposés au géant américain. La Norvège à l’occasion avait baissé sa commande, demandant 36 075 doses au lieu des 43 875 préalablement commandées.
Augustin Roger MOMOKANA