
Douala est la capitale économique du Cameroun
Ma personne,
Le président Paul Biya peut encore sauver ce pays.
J’ai échangé ce jour avec un citoyen averti. Je trouve que ce Monsieur a une parfaite maîtrise de la scène politique camerounaise.
Pour mon ami qui regrette l’enlisement de la situation politico-sociale dans notre pays, le malheur vient de ce que le président de la République ne maîtrise pas nos réalités et se fait conseiller par des égoïstes et des paresseux.
Notre ami, qui exerce dans un secteur où il est au contact, tous les jours, avec les populations de toutes les couches sociales m’a fait une économie de sa vision pour inverser les crises actuelles.
Les crises que le Cameroun traverse sont la conséquence d’un laisser aller qui n’a que trop duré. Si vous voyez les gens se battre pour que le régime reste en place, c’est pour préserver leurs avantages personnels.
A titre de rappel, notre Cameroun connait des crises dans l’Extrême Nord, dans l’Adamaoua, dans les régions anglophones, dans certaines localités de l’Ouest limitrophes aux Nord-ouest et Sud-ouest, à l’Est. Ce sont des crises armées. D’où l’urgence d’agir.
Première étape : le président de la République sort de son confort habituel et fait relaxer tous les camerounais détenus pour des raisons politiques, c’est-à-dire les personnes arrêtées et condamnées ou détenues dans le cadre de la crise anglophone ainsi que Maurice Kamto et tous les autres.
Deuxième étape : le président de la République ouvre les consultations. Ceci va lui permettre de recevoir des personnalités religieuses, politiques, de la société civile, traditionnelle. Cette occasion lui permet de prendre les avis des uns et des autres.
Troisième étape : le président de la République convoque une instance national de dialogue stratégique où des résolutions sont prises dans le sens de régler définitivement les différentes crises ambiantes.
Quatrième étape : le président de la République convoque le processus de modification de la Constitution en faisant l’effort pour se tenir à l’écart. En maintenant les partis politiques à l’écart.
Cinquième étape : le président de la République procède à la formation d’un gouvernement d’union nationale transitoire de 3 ans où on retrouve les membres de la société civile, des partis politiques, et quelques commis de l’État. Ce gouvernement a une feuille de route consensuelle.
Sixième étape : Refonte de la loi électorale, suivie de l’organisation des élections locales et parlementaires sont organisées.
Septième étape : L’élection présidentielle est organisée. Le président de la République et tous les membres de son gouvernement sont non partants.
Voilà ce que propose ce compatriote qui ne comprend pas pourquoi le président de la République ne sort jamais de son palais pour visiter le pays profond, comme le faisait son prédécesseur qui prenait le prétexte d’inauguration de lycée ou de la maison du parti pour visiter le Cameroun profond.
Merci ma personne d’être toujours à mon écoute.
Momokana