Selon un communiqué du Nouveau Collectif des Enseignants Indignés du Cameroun, plusieurs enseignants dont le président William Bouayelihi “ont été interpellés” ce jour devant le Ministère des Finances, à Yaoundé.
Ces femmes et hommes, en ce moment privés de leur liberté, manifestaient pour revendiquer, entre autres, le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaires et l’application des textes régissant le statut de l’enseignant au Cameroun.
Une dizaine d’enseignants ont été interpellés mardi par la police seraient maintenu au Commissariat Central N° 1 de la Ville de Yaoundé.
Leurs collègues pourraient envahir l’esplanade ce cette unité de police dans les prochaines heures, pour tenter d’obtenir leur libération.
Le collectif appelle les collègues à se lever par solidarité pour exiger la libération par la police de ces enseignants, tout en menaçant que « dès demain [mercredi 28 février] personne n’enseigne » au cas où. Une menace de plus dans un pays en crise.
Alors qu’un appel avait été lancé en direction des « collègues » pour « l’envahissement du Commissariat Central N°1» cet après-midi, l’on apprend que les personnes interpellées ont été sorties de ce commissariat et pourraient se trouver en ce moment à la Police judiciaire.
Daniel ABEBI (Collaboration)