Des automobilistes lancent des appels, via les réseaux sociaux, à la prudence en direction des consommateurs de banane mûre vendue au niveau d’un poste de péage routier.
En effet, selon deux conducteurs de poids lourds, consommateurs devant Dieu de la banane mûre, les populations useraient du formol pour faire mûrir la banane. Ces chauffeurs dénoncent les effets sur eux de la banane mûre achetée au péage de Mbankomo. Ils ont vécu l’enfer après l’avoir consommée.
Aussi ces chauffeurs de poids lourds alertent leurs collègues et bien d’autres usagers de la route sur la consommation de la banane mûre vendue au niveau du péage de Mbankomo sur la Nationale Yaoundé-Douala.
« Les bananes mûres du péages de Mbankomo sont très dangereuse. Lorsque que tu en manges, tu t’endors sur toutes les positions. Ainsi tu peux tuer les gens sur la route. Ces bananes m’ont eu. La banane sur laquelle on injecte le formol pour la faire mûrir. »
Selon notre source, cette banane serait l’une des causes de nombreux accident de la route. Parce que le chauffeur qui consomme la banane mûr du péage de Mbankomo commencent à somnoler au volant de la voiture et cela peut finir par un accident.
« Quand le sommeil t’attrape, ça te renverse le cerveau. C’est ça l’effet de la banane de Mbankomo. » Un autre chauffeur corrobore l’alerte et renchérit : « j’ai mangé la même banane jeudi passé. J’ai cru qu’on m’a empoisonné. J’ai tellement fait la diarrhée avant d’arriver à Douala. J’ai cru que c’était le début du choléra. Arrêtons de manger la banane de Mbankomo. On injecte le formol sur ça. Arrêtons de manger cela, chauffeur de poids lourd, ça m’a purgé tout le long du voyage. A partir de Puma, ça m’a mis mal à l’aise. J’ai cru que j’étais seul… »
En effet, certaine personnes animé par le goût effréné de l’argent, procède par des méthodes humainement inadmissibles pour faire mûrir la banane, le plantain. Cette pratique récemment dénoncée par le sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, dans le département de la Menoua, devient courante dans les marchés.
Ce cri d’alarme des consommateurs interpelle aussi bien les associations de défense des droits du consommateur que les autorités administratives, notamment celles chargées du commerce. Il va de la santé du consommateur.
Augustin Roger MOMOKANA