La bière figure dans la liste des produits de grande consommation. Son impact sur le consommateur n’est pas discutable. Cela n’est pas pour autant l’occasion qu’elle soit considérée comme un bien de première nécessité.
Même si la démarche du gouvernement, à savoir que les prix de certains biens et services doivent être désormais homologués avant leurs commercialisation, il est toutefois curieux que la bière et les boissons hygiéniques sont considérés comme partie des « biens et services sensibles ou de première nécessité ».
Parmi les produits visés l’arrêté du gouvernement et en conformité avec la loi n°2015/018 du 21 décembre 2015 régissant l’activité commerciale au Cameroun, sont en majorité ceux qui rentrent dans le panier de la ménagère et la construction des logements.
Ce sont le lait, le riz, la farine, l’huile de palme brute, le sel de cuisine, le pain ou les pâtisseries, le poisson, le gaz domestique, les huiles végétales raffinées, le ciment, le fer à béton, les tôles de couverture, etc.
Ainsi, les entreprises devraient veiller à ce que leurs prix soient homologués avant la mise sur le marché de la distribution de ces biens et produits. Cet appel au respect de la loi régissant l’activité commerciale intervient dans un contexte marqué par une flambée des prix sur le marché local.
Parce que, de plus en plus, des commerçants cupides se cachent derrière la guerre en Ukraine pour fluctuer les prix. Qu’est-ce que Ukraine à avoir avec les tôles, le fer ? L’incidence, si elle existe et quelle qu’elle soit, ne peut justifier une flambée de prix.
Augustin Roger MOMOKANA
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