La police internationale est sur les traces de sept individus accusés d’écocide ou encore crime contre l’environnement. Même si cette catégorie de crime ne figure pas dans le code pénal il va sans dire que la préservation de l’environnement gagne en galon chaque jour.
« Souiller l’environnement et/ou nuire à la vie sauvage est désormais pris au sérieux par les polices internationales », écrit positivr.f. D’où l’appel à témoin lancé le 4 juin 2019 par Interpol (Organisation de coopération policière internationale) visant à retrouver « sept fugitifs accusés notamment de trafic illégal d’ivoire, d’espèces protégées et de trophées de chasse. »
Voici la liste des fugitifs :
– Guo Qin HUANG, 42 ans, recherché par la Chine pour la contrebande d’espèces protégées et de leurs produits dérivés.
– Nicholas Mweri JEFWA, 44 ans, recherché par le Kenya pour avoir vendu de manière illicite des trophées d’animaux sauvages et pour activités criminelles organisées.
– Samuel Bakari JEFWA, 29 ans, recherché par le Kenya pour avoir fait du commerce illicite de trophées avec des espèces sauvages et pour activités criminelles organisées.
– Ergest MEMO, 34 ans, recherché par la Grèce pour exploitation illégale dans une forêt protégée.
– Taulant MEMO, 33 ans, recherché par la Grèce pour exploitation illégale dans une forêt protégée et port d’arme illégal.
– Bhekumusa Mawillis SHIBA, 39 ans, recherché par Eswatini (ex-Swaziland) pour des infractions contre la faune.
– Muk Nam WONG, 62 ans, recherché par la Chine pour la contrebande d’espèces protégées et de leurs produits dérivés.
Si vous avez des informations concernant ces individus, écrire à fugitive@interpol.int.
Habituellement Interpol ouvre ce genre de dispositif plutôt les pédophiles, les meurtriers ou les trafiquants de drogue. Son premier appel à témoin pour crime d’écocide remonte à 2014.
Augustin Roger MOMOKANA avec POSITIVR.FR