Quand un baobab tombe, les bucherons accourent. Ce n’est pas pour le remettre debout, c’est pour le dépiécer.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 06 juillet 2021.
Docteur SANOU SOBZE Martin, Vice-doyen de la faculté de Médecine et des sciences pharmaceutiques de l’Université de Dschang, président du conseil d’administration du projet pour la promotion de l’auto-développement (PIPAD), président de Radio Nkwalah est mort et ses obsèques auront lieu le 12 août prochain à Dschang.
Nous n’avons pas la conviction que le comité d’organisation est véritablement à pied d’œuvre comme il veut nous faire entendre. C’est comme si les gens veulent seulement se faire voir grâce aux obsèques d’un Monsieur qui donnait sans compter ni distinguer.
Des prémices d’un échec retentissant sont palpables. Le lien du site web partagé pour récolter les messages de condoléances ne renvoie à rien. A un mois de la tenue des obsèques le comité d’organisation doit avoir de gros soucis. Qu’il nous prouve le contraire si nous nous trompons.
En plus, alors que la date des obsèques a été arrêtée au 12 août, il demeure impossible un mois après le décès du PCA du Projet intégré pour la promotion de l’auto-développement (PIPAD) d’avoir la moindre information sur la composition du comité d’organisation et l’état des préparatifs.
Dans la famille les intimes affectionnaient le prénom Guy pour désigner Docteur SANOU SOBZE. Mais curieusement dans une lettre à l’Université de Dschang on voit surgir ce prénom. Ainsi le comité d’organisation parle de Docteur SOBZE Guy. Ce type-là n’existe pas. Celui que l’Université de Dschang pleure a pour nom SANOU SOBZE Martin.
Les personnes mobilisées pour la préparation et l’organisation des obsèques de Docteur SANOU SOBZE Martin devraient garder à l’esprit que le deuil ne concerne pas uniquement la Communauté Foto, l’Université de Dschang, la Mairie de Douala 5e, le PIPAD, les villes de Dschang et Vasanello. Il s’agit d’un deuil qui touche la coopération entre l’Italie et le Cameroun d’une part, entre la Francophonie et le Cameroun d’autre part.
En tout cas, c’est lorsque les paysans commencent à manquer du bois qu’ils se rendent compte qu’ils n’ont pas préservé la forêt.
Augustin Roger MOMOKANA