Les Géosciences, ou encore sciences de la terre, sont au centre du développement de tout pays, quel que soit le domaine d’activité : agriculture, infrastructures, médecine, tourisme, technologies, etc.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 10 décembre 2021.
Après l’Université de Douala (2017), Yaoundé1 (2019), c’est au l’Université de Dschang qui accueille l’association camerounaises de géosciences (ACG).
Plus de 300 participants venus du Nigéria,Tchad et du Cameroun prennent part à ce colloque sur le thème
« Géosciences au service de l’humanité ».
Du 8 au 11 décembre, ces éminences grises et des aspirants passent en revue les résultats de leurs recherches dans divers domaines formant la géosciences. Près de 400 communications sont alignées dont 363 orales et 32 par affichage.
L’agronomie, la météorologie, l’hydrologie, la vulcanologie, la géologie, la géotechnique, la géotourisme, la géophysique appliquée, la pétrologie, la sédimentologie, la télédétection, la cartographie et système d’information géographique, etc.
Les résultats des recherches et les expériences dans ces différents domaines sont au scanner, afin d’être mis à disposition du Cameroun et de l’Afrique pour mieux orienter leur développement durable.
Ouvrant le colloque au nom du recteur de l’université de Dschang empêché, le professeur MANE MANE Jeannot, vice-recteur chargé du Contrôle et de l’évaluation interne, a déclaré qu’il s’agit d’une grande « occasion pour exposer les résultats dans vos chams de recherche scientifiques », embrayant que « le Cameroun tout entier est suspendu à vos lèvres.»
Il va sans dire que le colloque de Dschang est une plateforme de vulgarisation des résultats de la recherche, d’échange interdisciplinaires, de stimulation de l’enthousiasme chez les jeunes chercheurs, dans ces différents domaines primordiaux de la vie. Pour faire de l’agriculture, il faille commencer par des recherches sur le sol, les semences, le climat, le réseau hydrographique, etc. Tout comme la réalisation des infrastructures routières commencent par des études topographiques, etc. On le constate, la géosciences est au début de toute politique de développement.
L’un des défis lancés aux géosciences, c’est qu’elles se mettent également en branle pour trouver des solutions appropriées aux effets néfastes de développements technologique qui impactent « notre environnement et notre diversité culturelle ».
La cérémonie d’ouverture s’est clôturée par une autre cérémonie : celle de la réception des trois nouveaux professeurs titulaires au sein de l’association camerounaise de géosciences. Ils ont été adoubés et accueillis avec une solennité magistrale. Sous la présidence du doyen d’âge de cette association, le professeur EKODECK Georges Emmanuel. Ce dernier, d’entrée, a demandé une minute de silence, pour le repos éternel de la sommité que fut le professeur ENO BELINGA Samuel-Martin (1935-2004). Cet ancien recteur de l’Université de Dschang fut un géologue de renommée internationale.
Le président de l’Association camerounaise de géosciences, professeur NDJIGUI Paul-Désiré, est convaincu que son événement est en passe de devenir un rendez-vous international. N’eut été la crise sanitaire, l’Afrique du Sud, la République démocratique du Congo et bien d’autres pays devaient être présent au rendez-vous à Dschang.
Sinotables a noté l’intérêt accru de certaines Universités d’État pour ce rendez-vous. L’Université de Maroua, l’Université de Bamenda alors. Quelle attention accordent-elles à la géosciences ? Classement sur la base de l’importance de la délégation.Les délégations ont été présentées lors de la session d’ouverture.
1er : Université de Yaoundé 1
2e : Université de N’Gaoundéré
3e : Université de Douala
4e : Université de Dschang
5e : Université de Buea
6e : Université de Bamenda
7e : Université de Maroua (aucun représentant à l’Ouverture)
Nous ne prenons pas en compte les instituts de recherches eux aussi présents à ce grand rendez-vous.
Augustin Roger MOMOKANA