
La Suède paie les frais du tout numérique. Elle annonce avoir renoué avec la vieille tradition qu’elle avait abandonnée depuis dix ans déjà. Désormais c’est les cahiers et les livres en papiers dans les écoles.
Plus questions des tablettes (photo/ fr.freepik.com). Elles ont montré leurs limites : les enfants sont devenus plus que faibles et paresseux. « Les résultats scolaires des petits Suédois sont en déclin », écrit positivr.fr.
En Suède, pays qui occupe le 2e rang européen en matière de la qualité de l’éducation, pendant dix ans, les tablettes ont remplacé les cahiers et les livres. « Elles permettaient aux élèves de faire leurs devoirs, suivre les leçons, mais aussi à réaliser des recherches ou à passer des tests », rapporte notre source citant Ouest France.
L’échec s’est matérialisé par « la crise de la lecture ». Ainsi le taux d’enfants confrontés à des difficultés de lecture est passé de 12 à 19% en cinq ans.
Même si les tablettes sont pointées du doigt, les autorités suédoises ne négligent pas l’impact de la Covid19 et surtout les fortes migrations subies par le pays du fait de la guerre en Ukraine.
Face à cette crise, le ministre de l’éducation n’a pas hésité pour prendre la mesure qui s’impose. Revenir à la vieille méthode classique. Selon, la vieille méthode offre des avantages qu’aucune tablette ne peut surclasser.
La décision de la Suède interpelle le sens critique des pays qui voyaient en ces tablettes une solution ultime pour révolutionner le système d’enseignement. Bien sûr que les tablettes offrent des facilités de recherches et peut-être d’acquisition de connaissance.
Mais l’on constate que leurs limites peuvent s’avérer fatale pour toute une génération d’enfants. Parce qu’en même temps elles déstructurent la capacité des enfants à écrire, à lire et même à raisonner par eux-mêmes.
Combien va coûter la nouvelle réforme ? L’assiette sera lourde, mais la chandelle en vaut la peine. Pour la Suède, il s’agit d’une question de survie dans l’excellence. « Pour renouveler son stock de livres, le gouvernement de centre-droit a dû débloquer pas moins de 58 millions d’euros pour que chaque élève dispose d’un livre par matière », rapporte notre source.
Avec positivr.fr