
On a cru entendre que l’Union africaine est devenue membres du G20 occidental. Il n’en n’est rien du tout. Le G20 dont il est question est une organisation des pays du sud mise en place par le Bharat plus connue sous le nom Inde.
Tenue du 9 au 10 septembre à New Delhi sous la présidence effective du Premier ministre indien Narendra Modi, le sommet a d’emblée admis l’Union africaine comme membre permanent.
« L’entrée de l’Union africaine au G20 va offrir “une voix et une visibilité” à l’Afrique, continent qui affiche aujourd’hui “la croissance la plus rapide”, et lui permettra de faire valoir ses intérêts et ses points de vue au sein de l’instance » a confié le président kényan William Ruto.
Jusqu’à date, l’Afrique était représenté au sein du G20 par l’Afrique du Sud. C’est donc un ouf de soulagement général après l’admission de l’UA qui devra désormais porter la voix des 55 membres qui la composent.
Plusieurs sujets ont été traités dont le climat avec l’épineuse question du renoncement aux énergies fossiles, l’ouverture d’un “Couloir” logistique au Moyen-Orient reliant l’Inde et l’Europe au Moyen-Orient, en passant par l’Arabie saoudite, la guerre en Ukraine et la probable décision du pays hôte de changer de dénomination pour devenir le Bharat. Le nom Inde lui ayant été imposé par le Royaume-Uni.
Deux poids lourds étaient absents au sommet : le Président chinois Xi Jinping et le russe Vladimir Poutine. Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Union européenne, l’Argentine, le Brésil et le Mexique, le Canada, l’Indonésie, la Corée du Sud et le Japon, l’Australie étaient représentés au plus sommet.
Augustin Roger MOMOKANA