
Les artistes originaires du Mali, Burkina Faso et Niger n’ont plus carte blanche dans les structures culturelles subventionnées en France. Il s’agit d’une mesure de représailles du Quai d’Orsay contre la politique actuelle de leur pays contre l’hexagone. La coopération universitaire également a été suspendue.
Logiquement une mesure de réciprocité devrait être prise contre la France. Alors quelle attitude le Mali, le Burkina Faso et le Niger devront-ils réserver à la décision de la France de fermer ses espaces culturels en France, aux artistes de ces pays ?
Il est demandé aux établissements culturels subventionnés de « suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants : Mali, Niger, Burkina Faso ».
Le Quai d’Orsay a pris une décision radicale : interdire aux scènes culturelles subventionnées toute collaboration avec les artistes du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
La décision radicale du Quai d’Orsay se justifie par la crise diplomatique qui oppose la France à ces pays du Sahel qui veulent absolument de débarrasser d’elle pour des raisons qu’elle serait un partenaire nocif et sanguinovore.
Des observateurs de la scène politique internationale soutiennent que l’aide est un outil de soumission entretenue sous le fameux prétexte d’assistance au développement.
Puisque les masquent sont tombés, que vont faire le Mali et ses compagnons ? Certains évoquent l’éventualité de fermer tous les centres culturels français, l’interdiction de la langue française et son remplacement par le mandingue.
En attendant de voir comment vont réagir les pays visés, la France a poussé le bouchon plus loin, en décidant de ne plus délivrer des visas aux ressortissants de ces pays.
«A compter de ce jour, la France ne délivre plus de visas pour les ressortissants de ces trois pays sans aucune exception, et ce jusqu’à nouvel ordre », ont adressé les directions générales des affaires culturelles (DRAC) aux structures culturelles sous son leadership.
La décision de la France est intervenue ce jeudi 14 septembre 2023, alors que l’ambassadeur de France au Niger demeure encastré dans sa résidence encerclée par les nigériens qui exigent son départ. Ces manifestants ravitaillés au quotidien par une mobilisation féminine qui assure la cuisine qui leur est transportée au front.
Quoi qu’il en soit, on ne perdra pas à attendre pour voir, dans quelques années, qui de deux parties sera le perdant. Les milieux culturels français n’ont pas accueilli favorablement la décision.
Augustin Roger MOMOKANA