
Le "KUMBA BREAD" tire son nom de son site originel de fabrication, à savoir les hauts fourneaux de la ville de KUMBA
« Daddy, Daddy, buy my own! » «Daddy, my own is very smooth and sweet! » Ces phrases, vous allez inlassablement les entendre des bouches des petits enfants-vendeurs sur le chemin de Tiko, Mutenguene, Limbe et bien-sûr Kumba! C’est d’ailleurs cette dernière ville qui a donné le nom au précieux produit qu’ils vendent : le “KUMBA BREAD”!
Le “KUMBA BREAD” est un pain de fabrication artisanale au Cameroun. Ses ingrédients sont essentiellement locaux. La matière première est la patate douce, un tubercule qui pousse dans les zones chaudes et humides des zones tropicales. C’est un féculent particulièrement impressionnant et nourrissant. Il peut se manger frais et crû, mais aussi, bouilli ou grillé au feu doux. il peut être un excellent complément d’une centaine de plats camerounais.
Le “KUMBA BREAD” tire son nom de son site originel de fabrication, à savoir les hauts fourneaux de la ville de KUMBA, située dans la région du Sud-Ouest du Cameroun.
C’est un pain complet, riche en fibres alimentaires et oligoéléments. Il est mielleusement doux et chaud. Il accompagne à la fois les plats traditionnels, mais aussi modernes ou importés tels que les sardines et autres produits de confiserie (beurre, chocolat, fromages, etc..). En raison de goût finement sucré, il peut même se déguster tout seul, comme un gâteau sec. On ne perd presque rien dans ce pain. Même quand il a “dormi” plusieurs jours, il peut encore être grillé et se transformer en un biscuit savoureux.
Ce pain est quasiment la seule chose que vous devez exiger comme provision de la part de vos proches qui ont fait un tour dans la zone anglophone du Cameroun.
Ce pain est original en raison sa composition et sa cuisson. Son goût est inégalable. Pourtant il est très peu commercialisé hors du pays et même dans le reste du territoire national. Il peut être “labellisé” et “tuné” pour en faire un vrai produit commercial, avec une Appellation “KUMBA” d’origine contrôlée comme en bénéficie le vin de “Bordeaux” en France et tout près de nous le “poivre de Penja”. Ce pain n’est pas qu’un simple aliment. C’est aussi un trésor culturel. Et s’il entrait au patrimoine mondial de l’Unesco?
Roger ETOA