Malgré de nombreux efforts dans la gestion des déchets, la ville de Dschang peine à s’inscrire au registre des villes propres.
De nombreux citoyens sont d’avis que les déchets sont enlevés, la rue principale balayée au quotidien. Mais cela ne suffit pas pour faire de Dschang une ville propre.
Jean Marie Nguedia pense que la Mairie devrait se faire violence. « Comment peut-on avoir la réputation de grand traiteur de déchets et ne pas se soucier de la nécessité des bacs à ordures dans les rues ? C’est paradoxale ».
Une urgence donc pour la mairie de Dschang qui, ayant déjà fait ses preuves dans la gestion des déchets, s’apprête à rentrer dans la gestion des boues de vidange.
En attendant, l’axe principal de la ville est désormais bien éclairé depuis la semaine dernière. Finalement des lampadaires solaires tant attendus sont entrain d’être posés.
Ce jeudi soir, devant Constellation Hôtel, des regards s’immobilisent sur le poteau qui porte le lampadaire solaire allumé. L’air est joyeux, « C’est merveilleux ça. Enfin ils ont pu nous l’apporter. Le maire a fait fort », réagit un lycéen. « Qui vous dit que ceux-ci seront différents de ceux qui avaient été planté au lac ? J’ignore s’ils ont fonctionné ne serait-ce qu’un seul jour», rétorque un monsieur compagnon.
« Il faut être capable de dire que c’est bien lorsque c’est bien. Cet après-midi il est passé visiter ça. Il était à la tête des messieurs venus de Yaoundé. Je suis content pour lui. Mais il faut que ça dure, et qu’il nous pose aussi des bacs à ordures. Cette ville est trop sale malgré les efforts de la mairie », rebondit le lycéen.
Augustin Roger MOMOKANA