
Le mouvement révolutionnaire interafricain a voulu manifester par ce geste sa reconnaissance à ce prestigieux camerounais.
« Nzérékoré est la seconde plus grande ville de la Guinée, située à 890 kilomètres au sud-est de Conakry. C’est dans cette ville que fut créé le Lycée Felix Roland MOUMIE en 1960. Le 3 Nov 2022 un portique neuf, portant le nom du leader camerounais fut inauguré. »
Que faut-il pour savoir si un citoyen a fait honneur à sa ville ? Il y d’un côté des bâtisseurs, de l’autre des ambassadeurs, et enfin des citoyens exemplaires par leurs combats.
A Nzérékoré, en Guinée, Felix Roland MOUMIE est un héros. Il n’est pas né guinéen, il est un camerounais qui a fui le régime dictatorial de son pays pour se cacher en Guinée qui était dans les années 50-60 un pays au premier rang de la lutte pour les indépendances.
Ce « maquisard » a donc séduit la guinée par la noblesse de son combat au point où les autorités dudit pays ont donné son nom en baptême à un lycée.
Ce n’est pas comme au Cameroun où les établissements scolaires publics portent des noms d’arbre, de quartiers ou de village alors qu’ils auraient pu rendre hommage à de valeureux citoyens afin non seulement de maintenir leur flamme vive, mais permettre à cette dernière d’inspirer la jeune génération.
Pour la Guinée, Félix Roland MOUMIE « est un panafricaniste camerounais qui s’est investi jusqu’à sa mort pour la libération des peuples africains. » pour cela le lycée a été baptisé de son nom. Un établissement qui vient d’être doté d’un portique qui a valeur de « plaque indicative », d’une fresque muraille grâce à l’Ong panafricaniste révolutionnaire.
L’acte posé par Sékou Touré n’a pas ému certains qui, plus de 50 ans après les indépendances, dorment paisiblement dans leur inaction en faveur des figures emblématique de leur ville, de leur région, de leur pays. Les noms sont venus gonfler les listes, les manipulations politiques sont courantes qu’il serait difficile aujourd’hui pour ces dirigeants de faire en toute objectivité.
Dans la ville de Dschang, aucune école ne porte le nom de l’honorable FODJO Joseph, Aucune rue de VOUGMO Fidèle, aucune place WAMBA Michel, aucune monument en hommage à FONING Françoise, aucun lycée KETCHA Julienne, aucun Hôpital TOKO Jean, aucune rue PENKA Michel, le roi NELO, le roi DONGBOU, pas un complexe sportif TSOPGNI KOPA, etc.
C’est que le devoir de mémoire n’est pas la chose la mieux partagée chez-nous. Même une muraille en amont de la place des fêtes pourrait souligner le caractère emblématique de quelques fils et filles de la Menoua.
Avec la RTG