
Le département de la Menoua est directement impacté par la crise anglophone qui oppose les indépendantistes aux forces armées nationales.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 15 octobre 2021.
DONGUE Paul le président du Syndicat des Communes du département de la Menoua (SYCOME) a reçu, mercredi 13 octobre 2021, une délégation de l’association TOCKEM conduite par Jean Marie EWODO.
La rencontre a tourné autour d’un projet d’accompagnement des collectivités territoriales de la Menoua à la prise en charge des déplacés internes du fait de la crise anglophone. Il porte sur l’éducation, l’encadrement socio-professionnel, l’accompagnement au retour, l’aspect sanitaire, etc.
Au cours de cette séance, il a été question d’avoir les chiffres approximatifs des DPI dans le département de la Menoua, d’aborder les parties prenantes ainsi que les niveaux de leurs engagements.
Ce projet arrive au moment où le SYCOME est préoccupé par cette situation de déplacés internes dans la Menoua. Elle est entrain de transformer le mode de vie dans nos Communes. A cause du nombre élevé des personnes à accueillir et à installer.
Selon une étude réalisée par un jeune chercheur de l’Université de Dschang sur le territoire de la Commune de Dschang, 51% des déplacés internes sont des enfants.
A la préfecture de Dschang, le département de la Menoua accueille sur son territoire, à la date de mai 2021, 19 991 déplacées internes répartis comme ci-après :
• Dschang : 8450
• Fokoué : 1520
• Fongo-Tongo : 2332
• Nkong-Ni : 753
• Penka-Michel : 3433
• Santchou : 4256
Les besoins sont classifiés en termes : logement, économique, alimentaire, logistique, scolarisation.
« Aucun déplacé interne ne doit être laissé sur le bord de la route si ce n’est le défaut des moyens suffisant pour prendre tout le monde en charge », s’est fendu le président du SYCOME. DONGUE Paul ne peut pas dormir le tranquille tant qu’il sait que plus d’un millier d’enfants étaient en attente d’être scolarisé à la rentrée scolaire du 6 septembre 2021.
Le projet dont les premières communes bénéficiaires sont Santchou, Fongo-Tongo et Dschang se veut pilote. Cette expérience, si elle est concluante, sera dupliquée à travers le Cameroun. les tractations sont avec bailleurs fonds sont avancées.
On pris part à cette séance de travail le délégué départementale de Décentralisation et du développement local, NANSEU Yannick, le 1er Adjoint au maire de Santchou, TATINOU Rigobert et le Secrétaire général de ladite Commune, et Barthélémy NDONGSON LEKANE, expert Consultant auprès du syndicat.
Le président DONGUE Paul a mis sur pied une équipe de travail. Elle comprend le Secrétaire permanent du Syndicat, l’Expert Consultant, TOCKEM. Sa feuille de route de réunir les informations nécessaires pour la consolidation du dossier. Sachant que le début du projet est prévu pour le mois de janvier 2022.
Augustin Roger MOMOKANA