
3 mois seulement après la fin de son second mandat à la tête du Honduras (de 2014 à 2022), Juan Orlando Hernández est extradé vers les États-Unis.
Un tribunal de New York lui reproche de trafic de drogue et d’armes à feu, transformant son pays en narco-Etat. Il figurait sur la liste des « dirigeants corrompus et antidémocrates ». L’ancien président a usé de sa position et de son influence « pour faire fonctionner le pays comme un narco-État, afin de s’enrichir et de se maintenir au pouvoir par la corruption », rapporte elpais.com.
Selon notre source, l’ex-président âgé de 53 ans détenu dans une unité spéciale de la police nationale depuis le 15 février a été transféré, les mains menottées, jeudi après-midi à bord d’un hélicoptère vers une base militaire.
Face aux accusations portées contre lui par les États-Unis, la Cour suprême du Honduras s’est prononcé fin mars en faveur de son extradition.
Juan Orlando Hernández s’est toujours défendu de payer ainsi les frais de sa lutte contre les trafiquants de drogue, insistant sur le fait qu’il a osé approuver l’extradition des barons de la drogue.
« J’ai travaillé sans relâche dans le but de rétablir la paix au Honduras. Nous avons déployé le maximum d’efforts pour notre nation et il est regrettable que ceux qui ont fait du Honduras l’un des pays les plus violents au monde veuillent maintenant être des héros », regrette Juan Orlando Hernández.
Avec elpais.com / Photo : DR
Ce contenu a été publié dans Actualité, Amérique, avec pour mot(s)-clé(s) Honduras, États-Unis, Drogue, Extradition, Juan Orlando Hernández. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.