
Le monde unipolaire, c’est fini! Et la volonté des plusieurs pays d’intégrer le BRICS nous le prouve. Ainsi le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) devront dans un avenir pas lointain plancher sur les demandes d’adhésion émanant de certains États.
En effet, après l’Argentine, l’Iran, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, la Turquie, c’est au tour de l’Algérie de frapper à la porte de cette organisation dont le champ d’action à l’origine est économique.
L’actualité depuis le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine a convaincu les membres de l’alliance à ouvrir leurs champ, notamment dans le domaine militaire, et pour preuve l’annonce des exercices militaires entre l’Afrique du Sud, la Russie et la Chine dès février 2023.
Cet exercice qui sera le second du genre, après un premier en 2019 ne laisse pas indifférents les militants pro-occidentaux. En Afrique du Sud où l’opposition est contre, l’ANC et ses alliés ont suffisamment du poids pour tenir.
Cette montée de la demande d’adhérer au BRICS ne devrait guère surprendre le bloc occidental, notamment l’Union européenne qui, à la naissance de cette alliance ne lui donnait que quelques semaines pour mourir, compte tenu des diversités culturelles qui la composent.
Au Brésil, le retour de Lula Da Silva au pouvoir devrait renforcer davantage la relation entre ce grand pays d’Amérique centrale et la Russie. Les échanges commerciaux et économiques entre les deux états ont connu un bon de 106% depuis le mois de février dernier, selon notre source.
La demande de l’Algérie vient mettre pression sur l’alliance des cinq. La réflexion sur une probable ouverture va certainement être accélérée, pour répondre aux nouveaux enjeux géostratégiques imposés par la guerre en Ukraine.
Augustin Roger MOMOKANA avec 360planetes.
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