
Le meurtre commis mardi le 27 juin par le policier Florian M. sur la personne du jeune Mahel sous le prétexte que ce dernier n’a pas obtempéré à un contrôle de police a été qualifié d’homicide volontaire.
La France et les français sont-ils des paradoxes. Un pays qui a toujours revendiqué la démocratie et les libertés comme socles de son fondement et de son fonctionnement s’engouffre dans l’adoration du crime. La Marianne est baigne régulièrement dans du sang d’innocentes victimes.
A la suite de ce meurtre, deux campagnes de mobilisation de fonds sont organisées par deux personnes non membres des deux familles directement concernées par l’affaires. Jean Messiha veut soutenir la famille du policier mis en cause. Son objectif de départ était de mobiliser 50 000 euros. Trois jours après le lancement de la campagne, ce sont 678 774 euros. Cela se passe sur Gofundme qui est basée à San Diego en Californie.
Quant à elle, Merzouk Mounia s’est engagé pour venir en aide à la maman de Nahel. Elle a choisi la plateforme Leetchi qui est français. Son initiative a retenu l’attention de 5061 contributeurs. C’est ainsi qu’elle a pu collecter 82053,12 euros. Largement moins que l’opération organisée par Jean Messiha.
A l’observation, la France est un paradoxe. Comment peut-elle se mobiliser pour le criminel que pour la victime ? Qui sont ces personnes qui mettent de l’argent pour la famille du policier ? Cette famille va-t-elle accepter cet argent du sang ?
Quoi qu’il en soit, le monde redécouvre la France qui encourage le meurtre, qui cautionne le crime. Ces personnes qui donnent seraient des partisans d’une France qui a souvent brillé par ses crimes contre des États africains se retourne contre ses propres citoyens.
Augustin Roger MOMOKANA