
Je suis Momokana Augustin Roger, pour le compte de Sinotables.com, depuis la ville de Dschang au Cameroun où l’on suit de près l’agression policière sur le petit Mathis, 9 ans, sous les yeux amusés des enseignants de l’école spécialisée de Nalinnes (Photo/rtbf.be).
La scène est survenue mardi après-midi, 5 septembre 2023, au sein d’une école primaire d’enseignement spécialisé de Nalinnes, dans la région de Bruxelles.
Non seulement, les policiers ont usé de leurs genoux pour bloquer une enfant de 9 ans au sol dans l’enceinte de l’école, mais ils trouvent à engager des poursuites judiciaires contre sa mère, Rita BAYANG, au motif qu’elle a filmé la scène dans le but de ternir l’image de la police. Quelle Belgique !
« Cela a été l’ultime recours, la dernière solution que j’ai pu trouver étant donné l’escalade et la montée en puissance du comportement de l’élève », a répondu la directrice de l’école à rtbf.be.
Qu’y a-t-il d’étonnant qu’une mère surprise de l’agression de son fils s’écrie, « mon fils n’est pas un gangster, pourquoi vous le traitez comme un gangster ? ».
Dans cette Belgique, l’on peut proférer des insultes racistes contre un garçonnet et bénéficier de la protection de la police ! Quel enfant serait de marbre devant un traitement raciste ? Parce que le petit Mathis s’est énervé, « c’est un comportement assez problématique », il est un « gangster ». Mais répondre à une insulte du genre « sale noir », « chocolat gratiné » n’est pas grave.
La Belgique veut-elle chasser Mathis et sa mère vers le Cameroun ? Au Cameroun, il est impossible de comprendre l’acharnement cohérent du staff de l’école, de la police et du parquet de Charleroi contre un enfant et sa mère.
Avec rtbf.be