
« My name is Lesly. I dé for year to take my junior birth certificate wé de comot for Bamenda came hear for sika war beging. And then I be very difficult for we for establish their birth certificate beacause if you want to do it you must go to ndop».
Les visages étaient radieux jeudi 8 juin à Dschang et à Santchou où l’association TIOCKEM et son partenaire Grassrot Leadership for Equality and Progress (GLEP) ont remis à leurs bénéficiaires les actes de naissances établis dans le cadre du projet d’insertion des déplacés de la crise anglophone dans le département de la Menoua.
« Cette initiative vise à donner du sourire aux personnes déplacées internes de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. »
La cérémonie s’est déroulée en présence du 2e Adjoint préfectoral de Dschang, NKOULOU EBONGUE Maurice, de l’adjoint du sous-préfet de Dschang, NSANGOU Clément Eric, du 4e Adjoint au maire de Dschang, NSANU Eric Leonel NEBA, et du délégué départemental du ministère de la décentralisation et du développement local, NANSEU Yannick pour Dschang ; du sous-préfet NTOUH NTOUH Jean Louis, et du 1er Adjoint au maire de Santchou, TATINOU Rigobert, pour l’arrondissement de Santchou.
Dans les différentes allocutions, les intervenants ont fait l’éloge du projet dont les financements proviennent du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et de l’ambassade de France au Cameroun. Grâce à ces financements, plus de 400 personnes ont pu bénéficier de l’établissement d’actes de naissance (222) et de cartes nationales d’identité (220).
« Nous avons décidé de nous lancer dans ce travail parce que nous nous sommes rendus compte que les déplacés qui arrivent à Dschang ne peuvent pas chercher le travail, ils ne peuvent pas poursuivre leurs études, ils ne peuvent même pas marcher librement. »
Cérémonie de remise des actes de naissances aux personnes déplacées de la crise anglophone dans la Menoua #Dschang #Cameroun #crise #securite pic.twitter.com/YxvqnO3MEJ
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) June 12, 2023
Selon Jean Claude NDI, président du GLEP, l’activité ne s’est pas déroulée sans poser des problèmes, notamment braver l’insécurité pour se rendre parfois dans les localités telle Misaje dans le Sud-Ouest pour la cause.
« Cet acte va à coup sûr permettre à ces enfants de renouer avec leurs études, la recherche d’emploi pour certains ».
Ce qui a été fait est un premier pas et l’on espère que la seconde phase du projet va permettre d’attendre un taux critique. Parce que de nombreux candidats n’ont pas pu être satisfaits à cause de la limite budgétaire. D’ailleurs, prévu pour 800 personnes le projet a finalement été revu pour un demi-millier de personnes.
Pour Dr Pierre Marie METANGMO, président de TOCKEM, le projet a « porté des fruits. Nous avons vu que l’ambassade continue actuellement de réfléchir sur une possibilité d’extension. Donc nous sommes sûrs que ce projet qui devait s’arrêter à la fin du mois ne va pas s’arrêter là et c’est grâce à vous », a-t-il déclaré pour saluer le personnels et les partenaires de TOCKEM.
Les enfants qui ont reçu leurs actes de naissance peuvent désormais se considérer comme des citoyens normaux. Dans la mesure où ils pourront poursuivre leurs études, se lancer dans la vie active sans aucune crainte.
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Le représentant du préfet du département de la Menoua a saisi l’occasion pour inviter les autres associations à suivre l’exemple de TOCKEM. Afin de permettre aux « populations déplacées d’avoir le sourire », a relevé NKOULOU EBONGUE Maurice.
Augustin Roger MOMOKANA