Nécrologie : « Les femmes ne vont tout de même pas enfermer leurs enfants dans la maison !»
SINOTABLES
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Il s’appelait DJIMELE MOMO Jean Robert pour la famille, Robert DJIMON pour les amis. Hommage à mon petit-frère qui a quitté le monde des vivants le 19 juillet à 7H30.
La Famille Maitre MOMO Étienne par la voix de MOMOKANA Augustin Roger remercie toutes les personnes : les parents, les frères et sœurs des familles paternelle et maternelle, les amis, les connaissances et compatissants pour vos soutiens multiformes suite au décès de notre fils et frère DJIMELE MOMO Jean Robert survenu mercredi le 19 juillet à Dschang des suites de longue maladie et dont les obsèques ont suivies samedi le 22 juillet 2023 à Baleveng.
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— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) August 2, 2023
Ainsi le monde s’est effondré sur nous! Dans les sentiers de la survie la témérité et la détermination de réussir se sont brisées les ailes. Le symbole de la résilience et la force croire en sa capacité à dompter les adversités de la vie se sont évanouis. Les enfants d’aujourd’hui n’enterrent plus leurs parents. Le dehors est miné, mes chers. Les méchants ont envahi le dehors, centimètre après centimètre. Hélas ! « Les femmes ne vont tout de même pas enfermer leurs enfants dans la maison ! Les femmes n’arrêteront pas de faire des enfants parce qu’elles ne peuvent plus les contrôler ! Nous allons toujours accoucher espérant que chaque enfant veillera à marcher sur un sentier sain, espérant que Dieu veillera sur ses oiseaux », pleurait la mère de l’enfant.
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Né le 4 septembre 1976 à l’hôpital départemental de Dschang, DJIMELE MOMO Jean Robert a étudié successivement à l’École publique de Tchuèza à Baleveng, puis à l’École publique de Foréké-Dschang, et enfin au CETIC de Dschang où il a effectué un parcours jusqu’en 4e année Électricité avant de décrocher pour se lancer dans la vie active.
Ainsi, en 1994, il abandonne prématurément l’École pour aller s’installer à Yaoundé où il entame la vie active comme vendeur de friperie au marché Mokolo. Quelques années après, un oncle paternel l’emploie dans son auberge à Mvog Ada, derrière Ndi Samba. Il y reste quelques années, avant de se mettre à son propre compte du côté d’Oyom Abang. Cette activité lui permet d’apprendre et d’apprivoiser les rouages du showbiz. C’est ainsi qu’il ajoutera une corde à son arc: devenant un événementiel qui réquisitionne les salles de fêtes des hôtels quartiers périphériques de Yaoundé pour des galas de fin d’année.
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En 2008, il est remarqué par Honoré NGUETSA du Katios Night-Club qui le recommande au promoteur d’AZAM Hôtel à Bamenda. Il est ainsi recruté pour assurer la gestion de l’établissement. Pendant ce séjour dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest, Robert DJIMON, comme il se fait appeler dans le milieu, reçoit le ministre du Tourisme et des loisirs, BABA Amadou, en visite de travail dans la région du Nord-Ouest. Malheureusement cette aventure dure moins d’un an car, « il ne respecte pas les clauses du contrat », confiera-t-il à la famille. Il renonce donc pour retourner à Yaoundé.
Robert DJIMON atterrit à l’Avenue Kennedy où il retrouve ses amis négociants de téléphones portables. C’est un milieu qu’il connait pour l’avoir déjà fréquenté quelques mois plus tôt, lorsqu’il avait décidé de quitter le milieu de l’auberge. Très vite il noue des contacts avec des importateurs et devient un distributeur ambulant. Son marché ciblé est la région de l’Ouest, précisément les villes de Dschang et Mbouda. Lorsque ces marchés seront « envahis » par les commerçants de Bafoussam, il se rabat dans la région de l’Est où il prospecte dans les sites d’exploitation miniers. Il ira même jusque dans les pays voisins, notamment en République Centrafricaine et en République du Congo.
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Robert DJIMON avait fondé les groupes Facebook et WhatsApp baptisés SOLIDARITE BALEVENG. Des plateformes de mobilisation des Baleveng.
Depuis le mois de janvier 2023, DJIMELE MOMO Jean Robert souffrait d’une infection pulmonaire. Ses obsèques ont eu lieu du 20 au 22 juillet à Tchuèza, dans le groupement Baleveng, arrondissement de Nkong-Zem, dans le département de la Menoua.
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Que tous ceux qui ont connu et aimé notre fils et frère trouvent en cette publication l’expression de notre gratitude des prières qu’ils continueront à élever pour le repos éternel de son âme.
MOMOKANA Augustin Roger
