
Le 22 juillet 2023, un enfant de 10 ans est décédé de noyade dans une piscine à Bastos, un quartier huppé de Yaoundé. Sa sœur jumelle s’est est tirée miraculeusement.
« Au moins 236.000 personnes meurent de noyade chaque année. » ce chiffre interpelle la communauté internationale. Les tranches d’âge les plus touchées sont les enfants âgés de 1 à 4 ans et ceux de 5 à 9 ans.
Pour faire face à l’explosion des noyades dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de la création d’une l’Alliance mondiale pour la prévention des noyades.
L’Alliance a pour mission de coordonner, renforcer, améliorer et étendre les efforts de prévention des décès par noyade, conformément aux priorités de l’OMS qui s’associe la FAO, l’OIM, le PNUD et l’UNICEF pour mener le combat.
Dans les prochains mois, un rapport sera disponible qui va permettre aux 194 Etats membres des Nations Unies de mesurer l’ampleur du phénomène.
L’objectif du rapport étant d’aider les décideurs à « mettre en œuvre les interventions de prévention des noyades peu coûteuses, évolutives et efficaces ».
Le phénomène de noyade a pris de l’ampleur avec les migrations clandestines des ressortissants des pays d’Afrique subsaharienne et des zones de conflits armés d’Asie vers l’Occident.
Pour minimiser l’impact, il est important non seulement de prendre des mesures dissuasives, mais surtout d’enseigner les « techniques de base de la natation » aux enfants dès leur prime jeunesse. Cela permettrait de protéger de nombreuses vies humaines.
Selon le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, les pays doivent unir «leurs efforts pour faire de la prévention des noyades une priorité mondiale ».
Avec news.un.org