
PARODIV FILMS, maison de production spécialisée dans le cinéma et la musique
Parole Divine, Njimo Ngemo Divina à l’état civil, est connue aussi bien dans le monde de la musique que dans celui du cinéma. C’est dans cette deuxième discipline que « Ma’a Noh Toh » (la femme du chef, en langue Yemba) – du nom de la chanson qui l’a révélée en 2010- s’investit le plus ces dix dernières années. Elle a dévoilé sa dernière actualité et ses projets immédiats à votre journal. Il s’agit surtout des derniers détails avant le lancement de PARODIV FILMS, sa maison de production spécialisée dans le cinéma et la musique.
Parole Divine vient de boucler la réalisation de son film. « FAMILLE DJOUKENG » est une série de 52 épisodes. Chaque épisode dure 13 minutes. Lisez plutôt notre entretien.
Dites-moi, pourquoi avez-vous choisi Parole Divine comme nom d’artiste?
Je n’ai rien inventé. Mon papa m’a donné ce nom dès ma naissance et il m’appelle Parole Divine depuis ma tendre enfance.
Parole Divine, depuis plus de cinq ans vous êtes « absente » sur la scène musicale. Est-ce-à-dire que la musique et vous c’est du passé ?
Non ! Non ! Parole Divine et la musiques, c’est un mariage à vie! Vous savez, il y a toujours un adage qui dit qu‘il faut parfois se reculer pour mieux sauter.
Et pendant ce recul vous embrassez le cinéma de toutes vos forces?
En vérité j’ai toujours fait du cinéma depuis longtemps, jusqu’à ce moment où je décide de devenir patronne moi-même à travers PARODIV FILMS. Mais cela ne m’empêche pas de faire de la musique ; bien au contraire la maison de production m’aidera davantage.
Parlez-nous de votre carrière de cinéaste. De quoi est-elle faite votre filmographie ?
Je dirai avant tout que je commence dans le cinéma en 2010. Mes débuts étaient dans « Amour et crime » de Philipe Kenmoue ; puis j’ai enchaîné avec un film de Leo Mobert dont j’oublie le titre. Après cela j’ai intégré le groupe les MONTENEGROS où j’ai joué dans la série « FANLAH » en tant que la femme de Abanda. Toujours sous mon pseudonyme Parole Divine. J’ai quitté ce groupe créé par Eza Boto pour une formation à la MAISON BLANCHE du cinéma. De part mon comportement on finit par me nommer directrice de la dite maison. La formation se poursuivra dans le groupe les SAUTERELLE. Après j’ai joué dans une série appelée « 4 contre 4 » d’une productrice de Buea, dans « LA GUERRE DES BIENS » de Man No Lap, dans « POUR LE POUVOIR » du général Bifaka, dans « SUPER ESCROC » du général Bifaka, dans « ESCORT GIRLS » de Guillaume Tambele, dans « POLICE DE PROXIMITE » de Aimé Debel Wafo, dans « VENDEUSE DE PIMENT » de Nana Babette ,dans « CLEOPATRA » ,dans « REMU MENAGE », dans « AVENTURE AU CULTE » et « HERITAGE MISTIQUE » d’Eza Boto. Dans la troupe U A C P (Univers, Art, Cinéma et Production) j’ai bénéficié d’une formation à la prison centrale de New Bell avec à la clé une attestation délivrée par le Ministère des Arts et de la Culture et le Ministère de l’Emploi. Cela assortie d’un ordre d’accès à la prison à tout moment. J’ai suivi beaucoup d’autres séminaires de formation, notamment dans le jeu d’acteur et la production. Je ne peux pas tous les énumérer ici.
Personnellement, Je viens de terminer le tournage de ma première série. Elle compte 52 épisodes. La foi et le boulot et l‘endurance nous accompagne vers la réussite.

Vous avez été révélée au grand public grâce à votre duo avec Dr Nico dans « Ma’a Noh Toh ». Qu’est-ce que cette chanson vous a apportée ?
La chanson « Ma’a Noh Toh », en duo avec Dr Nico, est pour moi une bénédiction et je l’ai toujours respectée comme telle. Dr Nico quant à lui étant pour moi un père. Grâce à lui j’ai beaucoup gagné avec cette chanson, et jusqu’à ce jour je continue d’en récolter les fruits. Je remercie Dieu pour cette inspiration dont il m’a comblée.
Je peux vous promettre que d’autres chansons suivront. Toujours dans le club dance qui est mon style préféré. Nous pensons que ce style mérite d’être imposé sur la scène nationale et internationale, au même titre que le ben skin et le bikutsi.
Avez-vous gardé le contact avec Dr Nico ?
Quelle question ! Je vous ai dit tantôt que Dr Nico est pour moi un père. Je suis en contact permanent avec lui, et nous avons d’ailleurs beaucoup de titres qu’on fait en live. Les fans n’ont rien à craindre car nous leur reviendrons en temps opportun. Avec un nouveau produit, bien sûr.
2010 c’est l’année du la révélation dans la Musique avec le titre « Ma’a Noh Toh ». Et là même année vous poussez les portes du cinéma. Pourquoi?
J’étais dans le cinéma bien des mois avant la sortie du single consacré à la sortie du laakem de sa majesté Momo Soffack Guy Bertrand de Foto. D’ailleurs, j’étais sur un plateau de tournage avec Eza Boto lorsque nous sommes allés au studio pour la chanson. 2010 est pour moi une année merveilleuse. Elle a une place particulière dans ma vie d’artiste.
Votre maison de production PARODIV FILMS a pour slogan « Nouvelle vision ». Qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie toute une philosophie, une nouvelle façon de pratiquer de l’art, Cette nouvelle vision consiste à dénicher et à valoriser les talents cachés, à aider les jeunes en leur ouvrant la porte dans le métier de leur rêve. D’aider les jeunes talents à réaliser leur rêve en devenant acteur de cinéma, ou musicien pour ceux qui voudront faire dans la chanson.
Produire dans le cinéma ça demande de gros sous. Comment financez-vous vos productions ?
Partons d’un fait. Je me suis rendue compte qu‘il y a trop de talents qui meurent inconnus parce qu’ils leur manquent la moindre opportunité pour se dévoiler, pour convaincre. Voilà ma motivation. J’ai décidé de les aider.
Par rapport au financement de notre maison, vous avez pleinement raison. Mais je dois vous dire que je me suis préparée pendant plusieurs années et voilà. PARODIV FILMS est l’aboutissement de cette longue préparation. J’ai pleinement conscience de ce que cela nécessite au plan financier et humain. Je suis prête.

Comment va s’opérer à proprement parler le casting auquel vous conviez les jeunes talents à postuler ?
Après le casting tous ceux seront retenus suivront une formation pratique au jeu d’acteur. Elle sera assurée par des professionnels du cinéma. Ils se feront évaluer à la fin de chaque mois à travers des courts métrages. Par la suite ils obtiendront des rôles dans différents projets professionnels produits par notre label.
Il s’agit de quelque chose minutieusement construit. PARODIV FILMS est une maison de production qui a un département dédié au management et au suivi de la carrière des artistes formés maison.
Et qui des talents dans la chanson ?
Notre équipe d’experts auditionnera les candidats et le.s meilleur.s sera.ont tout simplement produit.
Pour le moment je peux vous informer que la maison a également lancé une formation au piano et coaching vocal pour les jeunes talents de la musique qui ont de problèmes. Nous accueillons quelques élèves et je sais qu’avec le lancement officiel ça va courir comme le cinéma. Pour les albums produits, nous réalisons aussi les clips vidéos.
Qui peut se présenter au casting ? A quelle condition ?
Tous ceux qui estiment qu’ils ont quelque chose à offrir au public. La maison n’impose aucune condition. Parce que moi qui suis à sa tête j’ai conscience des souffrances qu’un jeune peu endurer, les risques de découragements- dans sa démarche pour éclore son talent. Les conditions ne sont pas prioritaires pour PARODIV FILMS car j’estime que quand on perd un talent brute caché parce qu’on ne lui a pas donné l’opportunité dont il a besoin, c’est une perte pour le pays en particulier, et pour l’art en général.
Vous annoncez comme guest star Serges John Belang, dit Francky ?
Francky c’est un talent que j‘apprécie beaucoup. il fait un bon exemple pour la jeune génération de part son jeu d‘acteur et son comportement vis-à-vis des producteurs et sur les plateaux.
Quelle est la durée des formations ?
En principe tout va dépendre des prédispositions de chaque apprenant. Il y a des gens qui ont la tête dure mais qui ont la volonté de réussir. On prendra le temps qu’il faudra pour les aider à exploser leur génie.
Votre mot de fin ?
Je dois dire aux jeunes, comme d’ailleurs à toute personne qui a longtemps souhaité pratiquer de l’art cinématographique, que votre maison de rêve est en fin là. Nous vous attendons et ferons le reste pour vous aider à éclore et à faire briller votre talent et ainsi que votre génie.
Merci Parole Divine pour la disponibilité.
C‘est qui te remercie grand frère!
Propos recueillis par Augustin Roger MOMOKANA