Université de Dschang: le « conte de fé » du Pdg Guillaume Mbakam aux futurs entrepreneurs.
SINOTABLES
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Des parlementaires sous le label du Réseau des Parlementaires pour l’entrepreneuriat privé étaient à l’Université de Dschang mardi 24 octobre 2023. C’était dans le cadre du forum sur le financement de l’entrepreneuriat territorialisé.
« Il faut croire fondamentalement à ses rêves (…) mon rêve a toujours été de dire que j’ai découvert que j’ai un talent pour former les jeunes. »
L’occasion a servi d’occasion pour ces parlementaires de s’adresser en toute franchise à plus d’une centaine de personnes et d’étudiants porteurs de projets réunis dans la salle de spectacles et des conférences en attente du verdict de l’appel à projet lancé par le réseau.
45 projets ont été reçus et évalués. C’était le 21 octobre à l’occasion d’un pitch organisé par le Centre d’appui à la technologie, à l’innovation et à l’incubation de l’Université de Dschang (CATI²-UDs). 25 de ces projets ont été retenus.
«Ce n’est pas l’argent qui mangue le moins, ce qui manque le plus ce sont de bon projets et de bons entrepreneurs. »#Entrepreneur #Députés #Cameroun #Dschang pic.twitter.com/573Nuejm0z
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) October 25, 2023
« Ce n’est pas l’argent qui mangue le moins, ce qui manque le plus ce sont de bon projets et de bons entrepreneurs.»
Des différentes interventions deux leçons sont à tirer : l’État providence n’est plus possible compte tenu de l’état de saturation de la fonction publique ; aucun pays au monde ne peut être développé par les fonctionnaires, mais par les entrepreneurs.
Que ce soit le ministre Roger MELINGUI, ancien ministre des Finances et président du Réseau des Parlementaires pour l’Entreprenariat Privé, le professeur sénateur Anaclet FOMETHE, recteur honoraire de l’Université de Dschang, Pierre Marie TIKOBAU, Expert-comptable et vice-président du réseau, il est incontournable que les jeunes d’aujourd’hui doivent oser entreprendre.
Ils doivent entreprendre pour s’insérer dans la vie active, pour apporter eux-mêmes des solutions à leurs problèmes et à ceux de leurs familles, pour contribuer au développement du Cameroun. De nombreux programmes de financement des projets existent. Alphonse NAFACK, le promoteur de JFN Center a éventré quelques-uns de ces financements. Le problème de notre jeunesse, c’est qu’elle ne lit pas beaucoup pour devoir s’informer sur les opportunités de financements.
« Il y a des annonces officielles, mais vous ne participez pas. Intéressez-vous à toutes les annonces qui sont faites par les différents ministères. Soumissionnez et participez à ces projets. »
Le député Guillaume MBAKAM , Pdg du Groupe Green Oil qui fait dans la distribution des produits pétroliers, dans l’hôtellerie a partagé quelques pans de son histoire. Il est a quitté l’école avec ses frais de scolarité, 50 000FCFA, auxquels il a ajouté 20 000 FCFA d’économie parce qu’il ne se voyait pas mener une vie de « pauvre » comme ces enseignants chargés de son instruction. De fils en aiguille il a bâti un empire qui compte dans le paysage économie camerounaise. De vendeur de vieux livres à distributeurs de produits pétroliers en passant par le commerce de pistache, de carburant frelaté.
"Prier veut dire se défaire de tout ce qui vous plait, prier veut dire faire des sacrifices sur vous-même, prier veut dire travailler. Parce que c’est en travaillant que vous débloquez l’emploi "#Entrepreneur #Députés #Cameroun #Dschang pic.twitter.com/6tylzM28yq
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) October 25, 2023
« Pour mener un projet, pour arriver à bout, il faut d’abord faire un sacrifice. Beaucoup d’entre vous ont coutume de dire : nous voulons entrer en jeûne de prière. Prier ne veut pas dire mettre les deux pieds à genoux. Prier veut dire se défaire de tout ce qui vous plait, prier veut dire faire des sacrifices sur vous-même, prier veut dire travailler. Parce que c’est en travaillant que vous débloquez l’emploi et que vous pouvez employer les brebis de Dieu. Et comme vous allez nourrir les brebis de Dieu vous devez prier 100 fois… »
Le Secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Ouest, EPENTE TAZEU Adray, a loué cette dynamique parlementaire, tout en regrettant l’attitude de certains étudiants qui, pendant les interventions avaient la tête dans leur Smartphone. Ceux-là sont les grands perdants du jour.
« Ceux qui ont beaucoup gagné, comme moi par exemple, ce sont ceux qui ont gagné de ces consultations gratuites. Ces consultations de haut niveau, je ne sais pas combien vous pouvez les payer. »
Honorable Pierre Marie TIKOBAU, député de la circonscription électorale de Fokoué dans le département de la Menoua a tenu à apporter une précision de taille :
« Les 25 projets sélectionnés seront financés selon les besoins du porteur. Il n’est pas question de dire ici que tel projet recevra tel montant d’argent, mais de dire que les projets ont été identifiés, et chacun sera financé sur la base de ses besoins. »
Cette initiative parlementaire est un ouf de soulagement pour le conseil régional de l’Ouest qui multiplie des démarches sur tous les fronts pour concrétiser son projet de faire effectivement de l’Ouest une véritable “terre d’opportunités”.
Augustin Roger MOMOKANA
