
Le laisser aller de l’Etat dans la formation des ingénieurs de Génie-civil! Qui est comptable de la cacophonie ? Les parents, les promoteurs ? L’Etat ? En tout cas la formation des ingénieurs de génie-civil n’est pas synonyme de master professionnel.
Selon un communiqué du président de l’ordre des ingénieurs de génie-civil, « de trop nombreux instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) proposent des formations d’ingénieurs (toutes filières confondues) sans disposer des Arrêtés de création et d’ouverture des filières tels que prévus par la réglementation en vigueur ».
Raison pour laquelle l’Ordre attire l’attention des élèves et des parents afin que ces derniers ne se laissent pas prendre dans le piège des promoteurs véreux, illégaux et irresponsables.
D’ailleurs, dans le même communiqué, le président de l’Ordre des Ingénieurs de Génie-Civil fait valoir qu’un « master professionnel n’est pas un diplôme d’ingénieur ».
Il est rappelé à l’attention des Camerounais « qu’à date, les seules structures habiletés à dispenser in situ la formation initiale d’ingénieur de Génie-Civile sont les écoles nationales supérieures polytechniques (Yaoundé, Maroua, Douala, Bamenda), l’école nationale supérieure des travaux publics de Yaoundé, et Saint Jérôme polytechnique de Douala ».
En réalité et selon les juristes dont Maitre TSAPI Lavoisier, les promoteurs d’institutions de formation qui s’engagent sans autorisations nécessaires se mettent tombent sous le coup de loi traitant de l’ « escroquerie aggravée ».
Augustin Roger MOMOKANA