
34 journalistes (photo/french.wafa.ps) ont été tués depuis le massacre commis par le Hamas en Israël et le début des bombardements à Gaza. Certains dont Mohammad Baalouche, de la chaîne de télévision Palestine Today, et le photojournaliste Rushdi Sarraj, cofondateur de l’agence de presse Ain Media, ont été tués dans l’attaque ciblée de leur maison.
Reporters sans frontières a saisi la cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » commis contre les journalistes dans la guerre qui oppose la Palestine à Israël.
« Ces reporters ont été victimes d’attaques relevant à tout le moins de crimes de guerre justifiant une enquête du procureur de la Cour pénale internationale (CPI)», explique RSF dans une publication sur son site web.
Les crimes concernent aussi bien les reporters palestiniens assassinés à Gaza, que les journalistes israéliens en exercice dans le théâtre du conflit.
Cette plainte «détaille les cas de 9 des journalistes tués depuis le 7 octobre dernier, et de deux blessés dans l’exercice de leurs fonctions. Elle mentionne également la destruction intentionnelle, totale ou partielle, des locaux de plus de 50 médias à Gaza.»
La mort du journaliste relève de l’homicide intentionnel d’une personne protégée par les conventions de Genève, un crime de guerre au sens de l’article 8.2.a. du statut de Rome de la CPI.
Selon Reporters sans frontières, cette plainte est la troisième depuis 2018 déposée auprès du procureur de la CPI concernant des crimes de guerre commis sur des journalistes palestiniens depuis 2018 à Gaza.
Un mois après le début de la guerre, le bilan est très lourd. Les chiffres font état de 10 000 victimes dont 4000 enfants côté palestinien et 1400 morts côté israélien.
wikimédia
Plan de partage du territoire de la Palestine par l’ONU (blogtsahal.wordpress.com)
En 1930, les Juifs sont persécutés en Europe, précisément en Allemagne nazie. Ce qui entraîne une forte migration vers la Palestine. La Grande Bretagne proposera en 1937 un premier plan de partage de la région entre les arabes au sud et les juifs au nord. Jérusalem qui constitue pour les deux peuples le lieu demeurerait sous contrôle britannique. Ce qui n’est pas du goût des juifs et des arabes. En 1947, au lendemain de la 2e Guerre Mondiale, l’ONU vote un plan de partage de la Palestine entre Juifs et Arabes. Les villes de Jérusalem et Bethléem culturellement très significatives pour les deux groupes restent sous contrôle international. Les Juifs acceptent ce plan, tandis que l’ensemble des Arabes le rejettent. C’est ainsi que Israël qui vient s’installer sur le territoire proclame son indépendance en 1948. Les armées égyptienne, transjordanienne (ancienne Jordanie), irakienne, syrienne et libanaise lancent alors un assaut contre Israël. L’armée Tsahal repousse cette coalition des forces arabes et gagne une partie du territoire palestinien. Près de 760 000 palestiniens s’enfuient, laissant leur territoire à la merci des nouveaux venus ! C’est l’occupation.
Avec https://rsf.org