
La Covid19 n’a pas tué la fête de la musique. Pour preuve, des artistes sont en répétition pour la journée du 21 juin. Que ce soit à Dschang ou à Bamenda la fête aura bel et bien lieu. De nouveaux talents se produiront sur la même scène que les professionnels et les ténors, des musiques traditionnelles croiseront les musiques modernes sur les mêmes scènes.
A Dschang, Pepsy BB et son association le Cercle des Artistes Musiciens de la Menoua (CERAMM) s’annoncent au stade Baobab à Foréké-Dschang dès 16 heures. Lieu sera dont l’épicentre de la fête de la musique dans la ville. Puisqu’aucun autre groupe ou site de spectacles ne s’est signalé à Sinotables.
A Bamenda, URBANSVOX annonce le grand show. Ce sera à 14 heures aux lieudits Big Dream Hôtel et Snack Bar Food Market. De nombreux artistes de talents sont annoncés dont l’insoluble EZAO Arts. Les spectacles sont gratuits, mais sous réservation (voir le flyers).
La fête de la musique, le 21 juin, est une occasion pensée par Jack Lang alors ministre de la culture en France pour inciter et donner l’occasion aux débutants de se produire sur la même scène que les ténors de la musique. Elle est donc une occasion de révélations de nouveaux talents.
La première Fête de la Musique remonte au 21 juin 1982. Elle est la conséquence logique d’une enquête menée auprès de 5 millions de français. Elle a révélé qu’un jeune sur deux sait jouer à un instrument de musique. Pourtant les événements organisés ne concernent qu’une infime partie des pratiquants dits professionnels. A l’heure du bilan, la France s’est rendue compte que la musique est une véritable langue de socialisation, de conscientisation et de lutte contre le chômage.
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— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) June 19, 2023
Normalement, il devait avoir autant de scènes qu’il y a des quartiers d’artistes, puis un immense plateau fusion pour la grande nuit de la musique. Le 21 soir l’on aimerait avoir du makossa, du club danse, du bikutsi, de la rumba, du makassi, du benskin, du rap, du jazz, du soukous, du rock’en roll, de l’afro, du gospel, du blue, du reggae et bien d’autres musiques tribales sur la même scène.
Augustin Roger MOMOKANA